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Challenge Relation

Gérer les émotions négatives – Challenge Relation #12

Bienvenue, cher amoureux de toi-m’aime!

Découvre dans cet épisode des Challenges Relation comment je fais concrètement dans ma vie pour gérer les émotions négatives, c’est-à-dire accepter de les ressentir.

Bonjour et bienvenue !
Si tu es nouveau ici, je m’appelle Max et je nourris ce blog car j’ai à coeur de m’épanouir dans mes relations. Je crois que je peux t’aider aussi, en te partageant mes expériences, mes lectures, et ma joie au quotidien 🙂
Mon idéal, que je veux partager avec toi, est de vivre chacune de mes relations comme une expérience de joie.
Gros bisous ! 😉

Gérer les émotions négatives: une petite histoire profonde

Je vais d’abord te raconter une petite histoire. Cette histoire est celle d’un petit garçon/d’une petite fille. Tu peux prendre celui des deux qui t’inspire le plus.

Ce petit enfant a une vie facile. Il se lève tous les jours pour aller à l’école. Il s’habille avec des vêtements propres. Ensuite, il se brosse les dents après avoir pris un bon petit déjeuner préparé par son papa ou sa maman. Enfin, il prépare son sac d’école, en n’oubliant pas de prendre les devoirs que lui ont demandé ses maîtres d’école.

Bref, ce petit enfant a une vie tout à fait normale.

Faisons une courte parenthèse à cette petite histoire. Tu te doutes bien, si tu as l’habitude des histoires, qu’il va y avoir un élément perturbateur. Je vais finir par te sortir un truc du genre:

  • « Un jour, le petit garçon perdit sa brosse à dent« 
  • ou « un jour, il oublia ses devoirs à la maison, et se fit gronder par sa maîtresse« 
  • ou « un jour, il oublia de mettre des vêtements propres, et sa maman et ses copains d’école lui firent comprendre qu’il sentait mauvais« 
  • ou « un jour, une météorite lui tomba sur la tête »
  • ou « un jour, E.T. l’extraterrestre vint l’enlever pour lui faire faire un tour du monde dans son vaisseau spatial supraluminique« 
  • etc.

La raison pour laquelle je te fais remarquer cela, c’est que j’aimerais te poser une question:

Pourquoi es-tu certain.e qu’il va y avoir un élément perturbateur à cette histoire?

Eh oui ça, comment es-tu sûr.e que mon histoire ne va pas continuer et se terminer ainsi par exemple:

Un jour, le petit enfant se réveilla, s’habilla avec des vêtements propres, prit un bon petit déjeûner préparé par sa maman ou par son papa puis partit se brosser les dents. Enfin, il prépara son sac d’école avec ses devoirs bien rangés et partit pour l’école en sifflotant.

Non mais, quel est l’intérêt de cette histoire, me demanderas-tu?

Je suis bien d’accord avec toi, il n’y en a vraiment aucun. C’est chiant.

Ça n’a aucun intérêt. On s’ennuie.

Ce qu’on veut, c’est du drama, du pathos! De l’aventure, de la surprise, des rebondissements, des entrées fracassantes…!!

Pourquoi désirons nous les éléments perturbateurs?

On veut tout ça pourquoi au juste?

Nous voulons tout ça pour la bonne et simple raison que cela nous fait vivre des émotions.

Je reformule ma question: quelle partie de nous fait que l’on veut vivre des émotions?

Il est en effet possible qu’il y ait une autre partie de toi qui ait parfois envie de calme, de repos, de paix, d’une routine apaisante et sécurisante.

Ce n’est en tout cas pas la partie qui prédomine lorsqu’on écoute une histoire.

Je n’ai pas la réponse à ma question. En revanche, ce que cette histoire démontre clairement, c’est deux choses TRÈS importantes à comprendre:

1. Une partie de nous cherche à ressentir les émotions négatives

Ce que sous-tend ma question tout d’abord, c’est que nous cherchons à ressentir les émotions négatives. Cela peut te paraître étonnant. Et malsain. Je suis bien d’accord, c’est malsain.

Et pourtant, si je suis assez honnête avec moi-même pour l’admettre, oui, je recherche les émotions négatives. Ou, en tout cas, des émotions intenses, à défaut d’être négatives. La négativité est une notion subjective.

2. Nous ne sommes pas les émotions négatives que nous ressentons.

Le deuxième message qui est sous-entendu par cette question « quelle partie de nous fait que l’on veut vivre des émotions », c’est que la partie de nous qui recherche cela, les émotions, ce n’est pas nous dans notre entièreté.

Je ne suis pas en train de dire que nous devons nous détacher des émotions, discours à mon sens un peu trop facile et sans réelle substance. Je veux dire par là qu’en sachant que nous ne sommes pas nos émotions, nous pouvons paradoxalement plonger avec plus de confiance et de profondeur dans leur ressenti.

Les émotions négatives dans les films d’action

C’est comme quand on regarde un film: on peut très bien regarder notre héros préféré sauter d’un immeuble de 15 étages et s’en sortir avec 3 égratinures seulement. On peut très bien s’identifier à lui, ressentir intensément l’adrénaline de ces passages-là. La raison pour laquelle on peut le faire, c’est qu’on sait que ce personnage n’est pas nous. On a du recul sur la situation. En passant, c’est pareil aussi quand on lit ou écoute une histoire ;).

En ce sens, tu sais déjà gérer les émotions négatives: tu te débrouilles super bien avec les émotions des personnages de film 🙂 Bon évidemment, si tu regardes un film d’horreur, c’est normal de faire des cauchemars quand même…

Les émotions dans la sexualité

C’est exactement pareil au lit: si tu es adulte, ou en tout cas assez vieux pour le comprendre, tu sais sûrement qu’il y a souvent une grosse différence entre la sexualité débridée que l’on peut imaginer, comme dans la pornographie, et celle que l’on vit et expérimente dans la vraie vie.

De nombreuses personnes avouent ainsi avoir de nombreux fantasmes sexuels, sans vouloir forcément qu’ils se réalisent.

Les émotions dans les parcs d’attraction

C’est exactement pareil pour les manèges à sensations fortes, ou roller coasters, dans les parcs d’attraction: pourquoi donc aimons nous ressentir la peur de mourir (car oui il s’agit bien de ça)?

Nous aimons cela car nous avons l’opportunité de la ressentir dans un cadre sécurisant: on sait très bien que c’est un manège et qu’il ne va rien nous arriver.

Le rush d’adrénaline suivi d’un excès d’endorphines caractéristiques d’un pic de stress de courte durée produisent alors dans notre cerveau reptilien un plaisir supérieur à la peur ressentie dans l’expérience.

Nous kiffons un max, quoi.

On parle d'ailleurs de "vivre un roller coaster émotionnel", pour désigner des variations successives rapides et intenses dans nos états émotionnels.

Voilà voilà

C’est fini pour la partie « gérer les émotions négatives ». N’hésite pas à me dire en commentaires ce que tu as kiffé ;). C’est un sujet que j’adore vraiment, donc je ferai probablement d’autres épisodes sur le sujet.

Des nouvelles de mon défi de drague

Pour rappel, je me suis engagé pour mon défi des 365 jours à aborder 365 femmes pour les draguer, et à te tenir au courant chaque semaine de ma progression. Jusqu’à maintenant, j’en ai abordé une seule.

Commente cet article et partage le autour de toi!

Merci d’infiniment d’être arrivé jusqu’ici, j’espère que ça t’a plu et que ça t’a aidé sur ton chemin.

Je t’adresse mes plus belles pensées d’amour.

Je t’invite à me suivre sur les réseaux sociaux, pour obtenir plein d’autres conseils judicieux pour mieux apprendre à t’aimer toi-même et à t’épanouir profondément dans tes relations 😉

A bientôt,

Max

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10 commentaires

  • Benoit

    Très intéressant comme réflexion, ça aide à ne pas s’identifier à nos émotions négatives, mais plutôt d’accepter qu’elles font partie de notre belle aventure, et de notre besoin de ressentir des choses fortes.
    Ça me donne aussi des idées pour la construction de mes vidéos youtube, je le rend de plus en plus compte que le storytelling est vraiment important 😊
    Merci

  • Marjorie

    Article qui te tient en haleine en effet, j’adore comment tu nous as raconté cette histoire. Ça aide à relativiser en effet. Et puis le cerveau a besoin d’exemple pour s’identifier pour « au cas où » quand il aura à faire face à des situations difficiles, il saura que ça existe. Bon sauter du 15eme étage je serai jamais prête mais bon lol!

    • jardinier_d_amour

      Haha je suis content que ça t’ai plu Marjorie 😉
      Tout à fait, le cerveau grandit et s’enrichit avec l’expérience, et donc les exemples sont un peu des expériences par procuration 😉
      Hahaha lol moi non plus xD

  • Jessica

    « Une partie de nous cherche à ressentir les émotions négatives » – c’est une phrase très intéressante qui mérite qu’on s’y intéresse. Nous sommes qui nous sommes grâce à nos émotions négatives comme positives, il faut trouver son équilibre !

  • Soraya Burgo Boufelliga

    Ah les émotions négatives tout un programme 😳😬😱. Faire la paix, les écouter pour essayer de ne pas s’identifier à elles. Je n’aime pas les sensations fortes de type attractions fortes😉. Bon courage pour ton défi 😊

    • jardinier_d_amour

      Bonjour Soraya,
      Merci beaucoup de ton retour, oui quel programme! C’est si simple en théorie et pourtant si compliqué…l’idée est peut-être d’accepter cette complexité sans la juger, sans même chercher à la comprendre ou à la théoriser, de l’accepter simplement…
      Merci beaucoup pour ton encouragement oui j’en ai besoin haha je m’y remets demain 🙂

        • jardinier_d_amour

          Avec plaisir 🙂 Je le documente sur les épisodes du Challenge Relation (cette article en fait partie), avec un update chaque dimanche 🙂
          Bon là ça fait plusieurs semaines que je stagne voire que je régresse, je ne sais pas comment faire pour passer ce palier…je suis vraiment timide

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