Les 5 blessures qui empêchent d’être soi-même
Amour de soi

Les 5 blessures qui empêchent d’être soi-même

Découvre dans cette chronique les 5 blessures qui t’empêchent d’être toi-même selon Louise Bourbeau, experte en développement personnel!

Hello à toi, cher amoureux de toi-même!

Je tente en ce moment des petits noms pour les lecteurs de mon blog, donne moi tes inspis en commentaire 😀 !

Découvre ici ma chronique du livre de Louise Bourbeau:

Les 5 blessures qui empêchent d’être soi-même

Bonjour et bienvenue !
Si tu es nouveau ici, je m’appelle Max et je nourris ce blog car j’ai à coeur de m’épanouir dans mes relations. Je crois que je peux t’aider aussi, en te partageant mes expériences, mes lectures, et ma joie au quotidien 🙂
Mon idéal, que je veux partager avec toi, est de vivre chacune de mes relations comme une expérience de joie.
Gros bisous ! 😉

Je suis heureux de te faire la chronique de ce livre si connu. J’en ai tellement entendu parler avant de le lire! Il a déjà influencé indirectement mon cheminement de par de nombreux aspects de ce que j’ai entendu de lui. 🙂

Ce livre est le 7ème lu dans le cadre de mon défi de 52 livres. Tu peux suivre ma progression en temps réel sur cette page! 🙂

C’est probablement ton cas aussi 🙂

Table des matières

Note préliminaire

Les remarques en italique sont mes propres ajouts ou commentaires.

Petit avertissement en passant: bien que j »essaye autant que je le peux d’être fidèle au message de Louise Bourbeau, je suis humain et soumis naturellement à mes biais de perception, malgré tout mon désir d’objectivité. Comme le dit si bien Bernard:

“Entre
Ce que je pense,
Ce que je veux dire,
Ce que je crois dire,
Ce que je dis,
Ce que vous avez envie d’entendre,
Ce que vous croyez entendre,
Ce que vous entendez,
Ce que vous avez envie de comprendre,
Ce que vous croyez comprendre,
Ce que vous comprenez…
il y a dix possibilités qu’on ait des difficultés à communiquer. Mais essayons quand même…”

Bernard Werber

Tout à fait, essayons quand même! 😀

C’est parti.

Préface

Louise Bourbeau remercie les nombreux chercheurs – que ce soit des psychologues, philosophes, penseurs, psychanalystes, ou un mélange de tout ça – pour avoir contribué à l’inspirer dans son oeuvre et dans la synthèse que constitue ce livre. Parmi eux figurent Freud, Reich, Pierrakos, Lowen, Brooks et Walker.

CHAPITRE 1- La création des blessures et des masques

Le but de notre de notre naissance est de vivre des expériences pour apprendre à les accepter.

Accepter ne signifie pas forcément être d’accord avec l’expérience. Cela signifie simplement que l’on accepte d’avoir choisi de la vivre.

Suivant la profondeur de notre souffrance, l’acceptation peut venir après plusieurs expériences répétées, voire plusieurs incarnations.

La différence entre accepter l’expérience et s’accepter soi-même

Il y a deux types d’acceptation:

  • L’acceptation de soi consiste à accepter tes réactions, tes ressentis, tes émotions, et à te pardonner complètement pour tout ceci.
  • L’acceptation de l’autre consiste à accepter l’expérience qui nous est présentée.

Le signe que ta blessure guérie, c’est-à-dire acceptée, est que tu es prêt.e à effectuer une action qui pourrait éventuellement raviver cette blessure chez une autre personne.

Il est primordial d’apprendre à se connaître et à s’accepter afin de vivre moins d’expériences douloureuses. Celles-ci sont le reflet de la manière dont nous nous traitons et dont nous traitons les autres sans le réaliser pleinement.

[Exemple personnel: je me rends compte que la violence du rejet que j’ai ressenti étant jeune, dès l’école maternelle, était le reflet de ma manière de me traiter et de traiter les autres]

L’aide de ton DIEU intérieur

L.B. appelle « ton DIEU intérieur » la présence omni-potente/-présente/-sciente qui est (en) toi, qui t’aide à avancer et à grandir. C’est elle qui a créé les conditions d’incarnation que tu vis aujourd’hui, qui sont idéales pour guérir tes blessures: ta famille, etc.

Nous oublions notre vraie nature à naissance, pour pouvoir mieux nous accepter pleinement.

[on dit parfois qu’aimer vraiment quelqu’un, c’est l’accepter et l’accueillir pleinement, même dans toutes les dimensions qu’on ne comprend pas…c’est peut-être aussi l’idée avec nous-même…ce serait beaucoup plus facile de s’aimer et de s’accepter si on avait la connaissance consciente de qui l’on est réellement, mais ce serait beaucoup moins fun…ça nous demanderait beaucoup moins de profondeur. Avec l’oubli, nous devons développer l’acceptation inconditionnelle]

La formation des blessures

Lors de notre enfance et de notre adolescence, nous traversons des phases de crise assez communes qui sont le symptôme de notre révolte contre un environnement qui ne nous accepte pas totalement comme nous sommes.

La fin de ces crises s’accompagne de la formation d’un masque, fait pour dissimuler une de nos blessures.

Les 5 blessures et leurs masques

Les 5 blessures repérées par l’auteur, parmi les milliers de personnes qu’elle a accompagnées sont: le rejet, l’abandon, l’humiliation, la trahison, l’injustice.

Elles sont reliées respectivement aux masques de fuyant, dépendant, masochiste, contrôlant, et rigide.

Une blessure est une infidélité à notre DIEU intérieur. Cette infidélité est occultée par notre masque.

Notre expérience intérieure est intrinsèquement reliée à nos blessures. Par exemple, si nous ne souffrons pas de la blessure du rejet mais de la trahison et que nous nous faisons rejeter, nous n’allons pas nous sentir rejeté mais trahi. Ceci est valable pour chacune des 5 blessures.

Bien sûr, il y a tout de même une corrélation accrue entre la nature de nos blessures et la nature de notre expérience. En effet, notre DIEU intérieur nous présente les expériences les plus à même de nous aider à conscientiser nos blessures, et ceci afin de les guérir.

Les blessures sont visibles dans le corps physique

C’est même très aisément détectable lorsqu’on en connaît les caractéristiques, décrites dans les chapitres qui suivent. Le corps physique est d’ailleurs l’indice le plus fidèle de ces blessures.

Les autres indices – ressentis émotionnels et mentaux – sont plus facilement sujets à des biais de notre perception.

Pour observer l’évolution de nos blessures, L.B. te propose de te photographier chaque année, en globalité et en zoomant sur chaque partie de ton corps.

L’importance des parents

Le parent avec qui on s’entendait le mieux à l’adolescence est celui avec lequel on a le plus de choses à régler. Il est normal d’être dans le déni, puis la colère, avant d’accepter un tel constat.

Prendre conscience de ces blessures et masques nous amène à plus de bienveillance à l’égard de tout le monde, y compris nous-même.

Les méthodes de guérison proposées au dernier chapitre sont très efficaces. Même avec celle-ci, il faut savoir être patient avec soi-même.

Chapitre 2 – Le rejet

Parmi les 5 blessures qui empêchent d’être soi-même, la première est le rejet.

Le rejet signifie l’expulsion, l’intolérance. Cette blessure est différente de l’abandon. La blessure du rejet est la plus profonde des 5 car elle touche à notre être.

L’exemple de rejet typique expérimenté dès le plus jeune âge est celui de la naissance d’un bébé du sexe qui n’était pas désiré par un des parents. Le parent qui nous rejette le plus est aussi celui qui souffre le plus de la même blessure. C’est très souvent le parent du même sexe.

Pour dissimuler la blessure du rejet, on adopte le masque du fuyant.

Le masque du fuyant: les signes dans le corps physique

Le fuyant aura tendance à se faire tout petit et à prendre peu de place. Son corps sera souvent fuyant et son visage asymétrique. Il manque d’ancrage à la terre: il croise souvent les jambes et les bras.

Ces caractéristiques ne sont pas des règles absolues: plus notre corps en est proche, plus nous sommes sujet à cette blessure.

L’enfant rejeté est calme et discret: il cherche à se faire oublier, tout en cherchant aussi des expériences pour prouver son existence aux yeux des autres (fugue…). Il est dans la lune.

Il a plus d’attitudes mentales que physiques. ll accepte difficilement sa sexualité.

La psyché du fuyant

Le fuyant a peur de déranger, il ne croît pas en sa valeur. Il recherche la perfection. Etant jeune, il se cherche un modèle (acteur, actrice…).

Il peut aussi être sujet à dépression. S’il est suicidaire, il passe à l’acte, contrairement au dépendant.

Sa plus grande peur est de ressentir la panique: il fuit les situations qui pourraient la provoquer. Il peut ainsi avoir des trous de mémoire avant de parler en public. Ce masque affecte donc profondément la communication et le rapport aux autres.

Les rapports aux autres du fuyant

Sa fuite est encouragée par le parent du même sexe. Il aime la solitude, il a peur de recevoir trop d’attention car il ne pense pas la mériter. Il a très peu d’amis, c’est un solitaire. Il parle peu et quand il parle, c’est pour affirmer excessivement sa supériorité.

Il ne croit pas mériter l’amour qu’il reçoit, et il se sent rejeté quand il n’en reçoit pas. Il a peur de déranger, car il ne croît pas en sa valeur. Il recherche la perfection. Ne contrôlant pas la panique, il fuit les situations qui peuvent la provoquer: prise de parole en public…

L’alimentation du fuyant

Le fuyant a peu d’appétit, surtout s’il est stressé. Il a une prédisposition pour l’anorexie, consomme du sucre quand il a peur, est sujet à diarrhées, arythmie, et cancer s’il ne se pardonne pas de haïr son parent du même sexe. Il peut avoir des problèmes respiratoires, des allergies, des vomissements, des étourdissements, et dans les cas extrêmes du coma. L’auteur parle d’agoraphobie, toutefois elle y prête je crois une définition différente de la plus commune, je ne m’avancerais donc pas.

Comment guérir la blessure du rejet?

Pour guérir cette blessure, il faut arrêter de rejeter la faute sur les autres et prendre conscience de ses blessures. Le rejet extérieur n’est que le reflet de notre rejet intérieur. Notre ego veut nous cacher ce fait. Tu as pris conscience de cette blessure et tu as envie de guérir? Comme pour toutes les autres blessures, rendez-vous au dernier chapitre.

Chapitre 3: L’abandon

Parmi les 5 blessures qui empêchent d’être soi-même, la seconde est l’abandon.

L’abandon est une blessure différente du rejet: on vit du rejet lorsque quelqu’un nous repousse, et on vit l’abandon lorsque quelqu’un nous quitte. C’est la deuxième blessure la plus souffrante après le rejet.

Cette blessure survient, dans l’enfance, lorsqu’un parent (ou les deux) est moins présent pour nous, d’une manière ou d’une autre.

Contrairement au rejet, l’abandon est vécue avec le parent du sexe opposé. Il peut être vécu en même temps que le rejet du parent du même sexe. Les 5 blessures sont le plus souvent héréditaires sur plusieurs générations.

Le masque créé par la personne qui se sent abandonnée est celui du dépendant.

Il est possible de vivre seulement partiellement ou de temps en temps ce qui est vécu dans le chapitre, et être tout de même concerné par la blessure d’abandon.

Le corps du dépendant

Le corps du dépendant est mou. Il manque de tonus, il a peu de muscles. Il reflète notre recherche d’un soutien, d’un appui extérieur. Les yeux sont « grands », « tristes ». Le corps est long et fin: c’est un point commun avec le masque du fuyant (masque de la blessure du rejet). La différence est que ce dernier a une posture plus droite.

Le dépendant est plus facilement boulimique.

Comment repérer les blessures en observant le physique?

Il faut se fier à la première impression, à l’intuition instantanée. Une personne peut en effet essayer de maquiller, même physiquement, sa blessure: chirurgie, musculation…

Les rapports aux autres du dépendant

Ce que recherche avant tout le dépendant, c’est le soutien. C’est pourquoi le dépendant a tendance à se victimiser ou à dramatiser, pour attirer l’attention. Pour cette même raison, il est apte d’une part à jouer au sauveur, ou d’autre part à s’attacher un peu trop à un.e thérapeute. En relation, il aura tendance à être fusionnel. Il souffre énormément de se faire quitter (si c’est ton cas, L.B. le rappelle, il y aura toujours des gens pour t’aider, t’aimer, et te soutenir, peu importe ce qu’il t’arrive).

Ses émotions font du roller coaster en raison de sa peur de la solitude. Il dépend de l’attention qu’il obtient des autres. Parfois même, les dépendants cherchent le soutien des autres à travers la célébrité.

Et dans le couple

Ils sont prêts à tout pour ne pas être abandonnés, parfois au prix d’accepter la tromperie ou la non exclusivité dans le couple.

Les émotions du dépendant

Le dépendant a peur de l’autorité, car celle-ci signifie pour lui un manque de soutien: il recherche le soutien. Par ailleurs l’émotion la plus profonde vécue par le dépendant est la tristesse. Il se montre chaleureux avec les gens car c’est ce qu’il veut recevoir d’eux.

La parole du dépendant

Il peut avoir une voix d’enfant et poser beaucoup de questions. Il n’aime pas le mot « laisser », synonyme pour lui d’abandon. Les mots « absent » et « seul » sont très présents dans son vocabulaire. Trop d’empathie émotionnelle peut le mener à l’agoraphobie. La peur de l’abandon affecte sa manière de communiquer.

L’alimentation du dépendant

Le dépendant mange beaucoup sans prendre de poids. Il a une attitude à la boulimie, qui est un symptôme de l’abandon du parent de sexe opposé.

La santé du dépendant

Le dépendant est souvent un enfant fragile. Il est en particulier sujet aux maladies suivantes: asthme, maladies reliées aux bronches, au pancréas, ou aux glandes surrénales. Il peut avoir de la myopie, de l’hystérie, faire des dépressions, avoir des migraines, et des maladies rares (pour obtenir de l’attention de l’extérieure).

Comment guérir ta blessure de l’abandon

L’abandon que le dépendant ressent est celui qu’il inflige aux autres sans s’en rendre compte. Le premier pas est d’accepter cela. Ce que doit rechercher le dépendant, ce n’est pas l’indépendance mais l’autonomie. Encore une fois, L.B. appelle à consulter le dernier chapitre pour plus de détails sur la guérison. L’idée, déjà mentionnée au début, est que la guérison passe par le pardon de soi et celui de l’autre.

Chapitre 4: L’humiliation

Parmi les 5 blessures qui empêchent d’être soi-même, la troisième est l’humiliation.

Le sentiment d’humiliation est relié à la honte et à l’abaissement. On le ressent la première fois souvent lorsqu’un des parents exprime son dégoût au sujet de l’hygiène, de la sexualité…

L.B. dit que cette blessure est dans de nombreux cas reliée plus à la mère qu’au père. Il est souvent fusionnel avec celle-ci. Cette blessure est difficile à reconnaître.

Le masque créé est le masque de masochiste.

Le sentiment le plus ressenti est la honte.

Le physique du masochiste

Le masochiste a un gros corps rondelet. Si cela ne concerne qu’une seule partie du corps, cela signifie que la blessure d’humiliation est plus petite. Il a un bon dos qui lui permet de prendre sur lui. En conséquence, celui-ci lui fait parfois mal et il peut avoir les épaules crispées. Une fois que le masochiste aura trouvé sa place, il ne grossira plus.

Le rapport aux autres du masochiste

Il prend soin des autres à l’excès pour obtenir la reconnaissance. Il ne réalise pas l’humiliation qu’il leur inflige ainsi. Il est également porté à servir d’intermédiaire entre deux personnes.

Il porte facilement le blâme, se moque facilement de lui-même. Sa liberté est à la fois une valeur importante, et également sa plus grande peur. Quand il l’a, il fait des excès.

En croyant punir les autres, c’est bien souvent lui qu’il punit. Parfois, il le fait même volontairement.

L’apparence est importante en son for intérieur, même si il ne se permet pas un grand soin de son apparence car il croît devoir souffrir.

La psyché du masochiste

Il est régulièrement sujet à l’hypersensibilité. Egalement, il est sensible à la critique.

Le masochiste a peur de la honte. Celle-ci a plusieurs conséquences possibles:

Les conséquences de la peur de la honte

  • Le masochiste exerce un contrôle sur lui-même
  • Il n’arrive pas à dire et à reconnaître ses besoins: il est capable de faire pour les autres ce qu’il ne ferait pas pour lui-même
  • Il ressent de la honte lors de l’émergence de la dimension sexuelle à l’adolescence, et durant l’acte sexuel. Il se sent indigne de ressentir du plaisir. Cette honte lui attire le harcèlement sexuel.

Le vocabulaire du masochiste

Les mots « petit », et « gros », utilisés pour s’humilier lui-même, reviennent souvent dans son vocabulaire.

La santé du masochiste

Les maladies courantes du masochiste sont reliées au dos, aux épaules, à des problèmes respiratoires, de jambes, de pieds (qui atténuent sa mobilité), de foie, de gorge, de thyroïde, de démangeaison de peau, et parfois de pancréas, ou de coeur.

Son rapport à la nourriture

Il se récompense avec la nourriture.

Comment conscientiser ce masque?

On ne souffre pas des évènements de notre vie, mais de la manière dont nous y réagissons.

Comme pour tout, il faut en prendre conscience. Il faut reconnaître la honte que l’on ressent à notre propre égard où à l’égard des autres.

Il faut se pardonner et notamment pardonner notre incapacité à nous pardonner.

N’hésite pas à consulter le dernier chapitre.

Chapitre 5: La trahison

Parmi les 5 blessures qui empêchent d’être soi-même, la qatrième est la trahison.

La trahison est la cessation de la fidélité. Elle est reliée à l’abandon.

Elle survient entre 2 et 4 ans, et est vécue typiquement avec le parent de sexe opposé. Elle est étroitement liée au complexe d’Oedipe, qui est un surattachement réciproque avec le parent de sexe opposé.

Le masque associé à la blessure de la trahison est celui du contrôlant. Ce contrôle différe du contrôle du masochiste, qui a pour but d’éviter la honte. La blessure de la trahison est souvent associée à la blessure de l’abandon, avec l’un des deux qui prédomine.

Le corps du contrôlant

le contrôlant a une bonne force physique, qui symbolise la force et la responsabilité. Son corps est en forme de poire: de larges épaules pour les hommes ou un large bassin pour les femmes. Son regard est pénétrant.

Le comportement caractéristique du contrôlant

Il arrive en avance, et il a une propension à se placer dans une posture de dirigeant.

La personnalité du contrôlant

Il a une forte personnalité, avec une grande peur de perdre le contrôle, voire d’être contrôlé. Il a beaucoup de talents, et fait preuve de rapidité. Il n’aime pas être corrigé, ni être vulnérable. Il est très sensible mais ça ne transparaît que rarement.

Le rapport aux autres du contrôlant

Sa personnalité est courageuse. Il a tendance a être exigeant avec les autres, il peut être agressif si ses attentes ne sont pas satisfaites. Il a peu de patience avec les gens lents.

De par son humeur changeante, il fait vivre la trahison aux autres. Il n’aime pas les autres contrôlants, ni les menteurs et les tricheurs. Comme il tient à sa réputation, il n’aime pas « trahir » quelqu’un.

Dans le couple

Il a une peur marquée de la séparation, il la vit comme une défaite, une perte de contrôle. Il a du mal à faire confiance à l’autre, en particulier lorsque la relation a un intérêt sexuel. Il se confie difficilement, et au contraire s’occupe facilement des affaires des autres pour prévenir une éventuelle trahison.

La santé du contrôlant

Les maladies possibles sont: l’agoraphobie, les raideurs, les maladies liées à une perte de contrôle, à une impuissance…

Comment guérir la blessure de la trahison?

Les deux principaux axes de travail du contrôlant sont la patience et tolérance. S’il est dirigeant dans sa profession ou dans tout autre contexte, il peut travailler sur sa capacité à lâcher prise. Il devrait apprendre la distinction entre le fait de contrôler et celui de diriger.

Contrôler vs diriger: quelle différence?

Dans le premier cas, la conduite se fait par la peur, en imposant. Dans le second cas, elle se fait en restant ouvert aux autres et en continuant à apprendre d’eux.

Chapitre 6: L’injustice

Parmi les 5 blessures qui empêchent d’être soi-même, la dernière est l’injustice.

L’injustice est le manque de justice. C’est le fait, en particulier, de ne pas se sentir reconnu, ou au contraire de se sentir trop reconnu. Cette blessure survient entre 4 et 6 ans. Elle est vécue avec le parent du sexe opposé, et est souvent vécue en parallèle de la blessure du rejet. Celui-ci est alors perçu avec un comportement froid et sévère, et il développe avec lui très souvent une relation d’amitié à l’adolescence qui demeure superficielle.

Le masque associé à la blessure d’injustice est celui du rigide.

L’apparence et le corps du rigide

Le rigide s’habille en noir, il croise les bras. Son corps est rigide et bien proportionné, il nourrit une peur de la prise de poids. Son corps reste tendu au repos. Les femmes rigides sont petites.

La personnalité du rigide

Les rigides ont généralement une personnalité dynamique. Il est également perfectionniste dans sa recherche de justesse (ce qui fait qu’il est souvent en retard).

Il est très sensible à la notion de bien et de mal, et il a de la difficulté à reconnaître ses limites.

Les émotions du rigide

Il nie ses problèmes et ses émotions: il dit qu’il va très bien quand on le lui demande. Il exagère facilement ses propos. Il ne veut pas montrer qu’il est ému, et il rit pour rien pour le cacher.

La santé du rigide

Le rigide a, comme les fuyants, des problèmes de peau.

Le rapport aux autres du rigides

Le rigide veut mériter ce qui lui arrive, il cherche donc l’approbation extérieure pour sentir qu’il le mérite. Il est porté à aider les autres, car il aime que tout soit juste. Il se sent redevable de tout ce qu’il reçoit.

Comment guérir de cette blessure

De nouveau, cette blessure est dûe à l’absence de pardon. Il faut donc se pardonner. Plus d’info. au chapitre 7.

Chapitre 7 : Guérison des blessures et transformation des masques

Un petit tableau pour récapituler

Voici un tableau qui regroupe quelques stéréotypes comportementaux courants selon le masque adopté. Il y aussi la plus grande peur associée, le parent avec lequel cette blessure est le plus souvent vécue, et le signe de guérison le plus courant.

Fuyant (rejeté)Dépendant (abandonné)Masochiste (humilié)Contrôlant (trahi)Rigide (injusté)
voixfaibleenfantineSentiments exagérésfortemécanique
dansenonDe contactsensuelleséduisanteperformante
voiture/tenuediscrèteconfortablepetitepuissanteperformante
Posture assiserecroquevilléeécraséeinconfortableEn arrière pour écouter, en avant pour parlerDroite, rigide 🙂
Plus grande peur associéePaniqueSolitudeLibertéDissociation, reniementFroideur
Vécue avec…Le parent du même sexeLe parent du sexe opposéLa mère, le plus souventLe parent du sexe opposéLe parent du même sexe
Signe de guérisonAcceptation du rejetAcceptation de la solitude et de l’abandonEcoute de ses propres besoinsLâcher priseAcceptation de faire des erreurs

Comme on ne revête pas toujours le même masque, toutes ces caractéristiques sont bien sûr changeantes.

La plupart des personnes des personnes ont deux blessures ou plus. Rares sont celles qui en ont cinq. Les masques décrits dans ce livre sont portés plus ou moins souvent en fonction de la gravité de la blessure.

Comment guérir une des 5 blessures ?

Voici d’abord quelques pistes:

  • Il faut d’abord accepter et reconnaître son existence. C’est tout l’objet du livre. Les blessures s’aggravent avec le temps si on ne les accepte pas. Il est essentiel d’accepter de les regarder en face pour les guérir.
  • Il faut être patient avec toi-même et avec tes blessures, te donner de l’amour inconditionnel.
  • Tu peux te remercier pour le(s) masque(s) que tu as créé(s), qui a/ont agi comme protection jusqu’à maintenant.

Il faut aussi se souvenir que :

  1. Les défauts que nous voyons chez les autres sont ceux que nous n’acceptons pas chez nous.
  2. Les masques que nous adoptons sont changeants, les blessures ressenties dépendent de nous et non des circonstances.

Les 4 étapes

Voici les 4 étapes de la guérison résumées que donne L.B.

  1. La résignation à être blessé
  2. La révolte contre tes masques, en accusant les autres par exemple
  3. Ressentir la douleur de tes blessures et l’accepter
  4. Être guéri, « redevenir » soi-même

Remarque sur la chirurgie esthétique

Selon L.B., si tu tiens à effectuer de la chirurgie esthétique, cela servira à condition d’accueillir en parallèle tes blessures à niveau plus profond. Tu dois effectuer un travail pour cela. En effet, chacun des changements dans ton corps est le reflet d’un changement au niveau de ces blessures, de leur guérison et de leur expression.

Sinon, les traits physiques que tu fuis par la chirurgie finiront pas ressurgir après quelque temps.

Un point sur la dépendance affective

La dépendance affective est plus générale que le masque du dépendant. Elle découle du manque d’amour de soi et peut être expérimentée à travers chaque masque. En effet, revêtir un masque nous demande beaucoup de notre énergie interne et nous rend dépendant du regard de l’autre.

A l’inverse, quand nous sommes sans masque, c’est beaucoup moins fatiguant, et nous devenons plus autonome (pour guérir de la dépendance affective, la direction à explorer est donc d’accepter d’être pleinement soi-même en toutes circonstances).

Comment pardonner concrètement?

1- Pardonner l’autre

Lorsque nous vivons notre blessure avec une personne du même sexe que le parent avec lequel nous l’avons vécue, nous avons tendance à l’accuser. C’est là où nous avons l’opportunité d’apprendre à pardonner l’autre.

2- Se pardonner

A l’inverse, lorsque nous vivons la blessure avec une personne du sexe opposé à celui du parent associé à notre blessure, alors c’est à nous-mêmes que nous en voulons. Nous avons alors l’occasion de nous pardonner nous-même.

La raison cachée des abus et des agressions

Les personnes commettant des abus, quels qu’ils soient, sont des personnes qui perdent le contrôlent de leurs blessures. Ce n’est pas une excuse, c’est juste une observation.

Le signe le plus flagrant de la guérison

Lorsqu’on est guéri, on n’a plus peur d’infliger aux autres chacune de ces 5 blessures, et on le fait paradoxalement beaucoup moins naturellement.

Derrière la guérison de nos blessures, se dévoile une personnalité plus profonde aux innombrables qualités.

Les 5 blessures deviennent 5 dons.

Pour aller plus loin dans la guérison de tes blessures

C’est la fin de la partie résumé !

Pour commencer, je voudrais te rappeler que, comme le dit Louise Bourbeau dans le dernier chapitre, la prise de conscience de tes blessures est la première étape. Celle-ci est indispensable. Ensuite, pour aller plus loin, tu peux également lire La guérison des 5 blessures.

Mes propres idées reçues sur mes blessures avant de lire ce livre

Pour moi, il était évident avant la lecture de ce livre que mes trois principales blessures étaient le rejet, l’abandon, la trahison. Je l’ai su tout de suite lorsque j’ai vu les masques qu’elles revêtaient: fuyant, dépendant, contrôlant.

Pourtant, je me suis rendu compte à la lecture de ce livre que je me reconnaissais dans un grand nombre de traits de caractère décrits pour chacun des 5 masques. Comme dit dans le livre, ça ne veut pas dire que j’ai les 5 blessures, mais simplement que j’ai déjà porté les 5 masques à plusieurs reprises. Ces deux choses ne sont pas complètement corrélées.

Des blessures qui s’expriment différemment en fonction du temps

J’ai fait l’expérience du premier masque, fuyant, durant une bonne partie de mon existence, que ce soit à l’école ou dans une bonne partie de mes relations. Je crois que j’ai franchi un grand pas dans sa résolution quand j’ai enfin réussi à accepter d’arrêter de fuir une personne. Le dépendant et le contrôlant, je les ai révélés lors de ma toute première relation amoureuse, même si je crois comprendre que j’ai depuis très longtemps les traits du contrôlant dans beaucoup de situations, sans en avoir vraiment conscience.

Lire ce livre m’a en grande partie libéré et rempli d’une grande joie. C’est comme si je trouvais enfin des mots sur un grand nombre de mes imperfections.

Ce livre te fait rentrer dans une case?

Il ne me manque plus que l’humiliation et l’injustice sur mon CV 🙂 !

Moi

Un danger de ce livre, si l’on en croit le podcast de Chloé Bloom, est de tomber dans l’identification à un de ces masques. Il faut garder conscience, bien sûr, de la citation de Bernard Werber du début…rien n’est aussi évident dans la pratique. Ce livre fournit des piliers sur lesquels fonder un travail intérieur, qui demande un raffinement qui ne viendra qu’avec l’expérience, une observation neutre et bienveillante, une introspection honnête de soi-même.

Les blessures de l’âme, un problème de riche?

Je ne sais pas s’il t’es arrivé de voyager dans un pays plus pauvre que la France. En fait, même pas besoin de sortir de la France. Il suffit parfois de changer de quartier, ou d’accepter de regarder en face la misère dans notre propre rue pour réaliser que tout le monde n’est pas logé à la même enseigne.

Quand certains tentent de guérir les blessures « de leur âme », certains tentent de trouver de quoi s’abriter, de quoi se vêtir, voire de quoi manger.

Une quête illégitime?

Il est donc naturel de se poser cette question: n’y a t-il pas des problèmes autrement plus urgents dans le monde que notre blessure du rejet, ou autre?

Je pense que nous ne pouvons répondre que oui à cette question.

La vraie question à se poser est plutôt celle-ci:

Sur quoi ai-je le plus de possibilité de provoquer une évolution durable: moi-même ou le monde autour de moi?

Je te laisse me donner ton avis en commentaire, de préférence avant de lire le mien juste en-dessous 🙂

Mon humble avis

Pour moi, la réponse est simple: le monde extérieur est un miroir reflétant notre intérieur, ET vice-versa. En travaillant sur notre intérieur, nous modifions le monde extérieur, ET vice-versa.

Il n’y a donc a priori, pour moi, pas de meilleur moyen d’action. Pas dans le cas général.

Je ne suis pas en train de dire que tu devrais délaisser les SDF dans la rue et les associations qui agissent pour permettre un meilleur accès à l’abondance pour tous et pour toutes les dimensions de l’existence – matérielle, culturelle, éducationnelle, spirituelle, etc.

Je ne suis pas en train de dire non plus que tu devrais délaisser ton développement personnel.

Solution métaphorique

Je suis simplement en train de dire que ces deux choses-là sont pour moi intrinsèquement reliées. Elles sont les deux faces de la même médaille, les deux facettes du même joyau. Pour que la lumière passe à l’intérieur du diamant et illumine chacun de ses prismes, chacun d’eux doit être poli avec la même grâce et la même attention.

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Avec tout mon amour,

Maxime

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