Sri Aurobindo et son oeuvre, Sri Aurobindo
Amour de soi

Le Yoga de l’Amour #1 – Sri Aurobindo et son oeuvre

Salut, cher jardinier d’amour! Comment ça va bien?

Voici la première partie de ma chronique sur le livre Le Yoga de l’Amour Divin de Sri Aurobindo. Je te propose de découvrir plus en détail qui est Sri Aurobindo et son oeuvre 🙂

Cette chronique est classée dans la catégorie « Amour de soi« , elle pourrait aussi bien l’être dans la catégorie « Relation« .

Enjoy!

Bonjour et bienvenue !
Si tu es nouveau ici, je m’appelle Max et je nourris ce blog car j’ai à coeur de m’épanouir dans mes relations. Je crois que je peux t’aider aussi, en te partageant mes expériences, mes lectures, et ma joie au quotidien 🙂
Mon idéal, que je veux partager avec toi, est de vivre chacune de mes relations comme une expérience de joie.
Gros bisous ! 😉

Derrière ce titre un peu perché se cache une oeuvre majeure de la philosophie spiritualiste du XXème siècle. Elle a eu un impact dont on ne mesure pas encore la profondeur sur le monde actuel et à venir.

Le Yoga de l’amour divin est le troisième livre de La synthèse des yogas. Celle-ci est une compilation d’articles écrits dans la première moitié du XXème siècle par l’auteur. Aurobindo Ghose, aussi appelé Sri Aurobindo, est un auteur prolixe, avec des milliers de pages à son actif. Voici les titres des 4 parties de la Synthèse des Yogas:

  1. Le Yoga des Oeuvres
  2. Le Yoga de la Connaissance Intégrale
  3. Le Yoga de l’Amour Divin
  4. Le Yoga de la Perfection de Soi

Dans cette première partie de ma chronique, je vais te présenter le contexte ainsi que le message de Sri Aurobindo.

Sri Aurobindo et son oeuvre

J’ai découvert ce personnage pour le moins intriguant grâce aux vidéos de François Breton.

Sri Aurobindo est un auteur et yogi indien de la première moitié du XXème siècle. Il a passé sa jeunesse en Angleterre à étudier dans les plus prestigieuses universités du pays. Sa vie a été marquée par un engagement politique lié à la prise d’indépendance de l’Inde vis-à-vis des anglais.

Son cheminement intérieur est assez fascinant. Je ne vais pas rentrer dans les détails pour ça. Bien d’autres le feront mieux que moi, et ça n’est pas le sujet de cette chronique :).

La forme de La Synthèse des Yogas

L’oeuvre de cet auteur me passionne, même si elle dépasse de loin ce que je suis capable de comprendre. Si tu essayes de lire du Sri Aurobindo, tu verras que ses textes sont écrits avec un style horrible. Disons-le clairement :).

Les phrases s’étendent d’une longueur de 25 mots, ce qui est déjà important, à parfois presque une centaine ! Si jamais tu écris un livre, crois-moi ce n’est vraiment pas recommandé pour garder tes lecteurs réveillés!

Bon, je ne suis moi-même pas toujours un exemple de clarté et de simplicité. Je ne vais bien sûr pas critiquer cet auteur. Zut, trop tard. M’enfin, il aurait pu faire un effort quoi ! Cet auteur est presque aussi efficace qu’Emmanuel Kant et sa raison pure pour m’endormir ;).

Le fond de La Synthèse des Yogas

Ça, c’était juste pour la forme. Pour le fond, cela parle de la Vie, en des termes qui ne sont ni exactement biologiques, ni scientifiques. Ils ne sont pas non plus philosophiques, ni même exactement spiritualistes dans son sens le plus commun. En fait, il a énervé et énerve encore beaucoup de « grands maîtres spirituels » qui lui sont contemporains et postérieurs. Aujourd’hui, il bénéficie tout de même d’une reconnaissance nationale en Inde, voire même internationale.

Il est considéré comme étant l’un des plus grands philosophes spiritualistes indiens du XXème siècle. L’ashram qu’il a fondé à Pondichéry avec sa « compagne spirituelle », La Mère, n’a cessé de croître depuis près d’un siècle.

Ce que Sri Aurobindo veut, c’est unir les différentes lignées spirituelles du monde. Il commence par celles, nombreuses, des différents Yogas en Inde.

Pour cela, il veut reconnaître l’unicité de leur destination (1) et la complémentarité essentielle de leurs chemins (2).

La destination commune des religions et des cultes du monde entier (1)

Selon Sri Aurobindo, toutes les spiritualités du monde mènent à la même fin. Cette fin, il la décrit comme il peut avec ses propres termes empruntés à la métaphysique indienne. Le Sat-Chit-Ananda, l’existence-conscience-béatitude, ou être-conscience-joie, ou être-conscience-amour. Cette trinité des qualités de l’existence se popularise de plus en plus aujourd’hui dans les différents mouvements spirituels new age. C’est aussi elle qui fait la structure du livre La synthèse des yogas de l’auteur:

  • L’existence est reliée au Yoga des Oeuvres, ou yoga des travaux divins. Elle concerne nos actions concrètes, ce que nous faisons physiquement, et la volonté qui guide nos actions. Ce premier livre raccroche beaucoup de notions et de messages transmis par le poême épique la Bhagavad Gita. Agir de manière désintéressée du résultat, consacrer chaque mouvement au Divin, etc. Le karma yoga, ou yoga de l’action, est la forme historique la plus proche du yoga prôné dans ce livre.
  • La Conscience est reliée au Yoga de la Connaissance Intégrale. Je ne l’ai pas encore ouvert, donc je ne peux pas te dire grand chose là-dessus. Le Jnana yoga est un bon représentant de ce second tome.
  • La Béatitude/la joie/l’amour/la félicité concerne le Yoga de l’Amour Divin. Je vais essayer de te le résumer dans la partie 2 de ma chronique (pas aujourd’hui). La Bhakti est la mouvance du yoga la plus proche de ce troisième tome.

La complémentarité essentielle des chemins tracés par les différentes religions (2)

Sur ce second point, je m’engage un peu plus personnellement. Il est possible que je m’éloigne un peu du message central d’Aurobindo Ghose. Pour la faire courte, c’est l’idée que la Vie est dôtée de deux mouvements complémentaires. La séparation et l’union. D’une part, la séparation en une multitude de chemins. Celle-ci prépare le terrain d’une union postérieure plus grande, plus vaste, plus complète, intégrée au coeur de nous-mêmes. Je développe cela dans le paragraphe suivant.

Sri Aurobindo et son oeuvre: les deux mouvements inverses de la Vie

La spiritualité suit en effet aujourd’hui ces deux mouvements inverses et complémentaires. Je te partage ma vision personnelle.

Le mouvement d’individualisation, ou l’éveil individuel

Aujourd’hui, la spiritualité tend à s’individualiser. Chaque individu sur cette Terre commence à réaliser que tout est son coeur, que Dieu est son coeur et qu’il est le divin simplement en existant. Alors, forcément, ça donne une certaine liberté intérieure et de plus en plus extérieure par rapport aux dogmes factices imposés par des institutions religieuses fatiguées et vieilles de plusieurs millénaires. Pour moi, celles-ci ne font que reproduire assez maladroitement, disons-le, le message de certains grands êtres incarnés il y a quelques centaines d’années voire quelques millénaires: Mahomet, Jésus, Bouddha, etc. Ce message avait certes à la base une portée universelle et non controversée, qui dépassait justement les dogmes de l’époque et les remodelait en un instrument supérieur pour permettre une évolution collective plus rapide.

Seulement voilà, les temps changent, les besoins évolutifs de notre conscience actuelle ne sont plus les mêmes qu’il y a 2000 ans.

C’est aussi un des messages de Sri Aurobindo: la Vie en sa forme la plus pragmatique ne souffre aucun dogme universel et éternel, car elle est en constante évolution. Elle est mouvante, changeant profondément à chaque instant. Je n’ai pas besoin de te donner comme exemple la diversité de la vie biologique sur notre belle planète, ni même la théorie de l’évolution de Darwin, dont Sri Aurobindo s’inspire d’ailleurs, d’une manière qui dépasse bien sûr le cadre rigoureux de la science d’aujourd’hui.

Je sais que par ces deux précédents paragraphes je touche à un sujet qui est très sensible et pourrais réveiller beaucoup d’antagonisme. N’hésitez pas à vous exprimer en commentaires ou à lancer des débats/discussions sur le groupe Facebook associé à ce blog. Gardez un respect emprunt de reconnaissance et d’amour pour la foi et la culture de chacun, indépendamment de ses origines et de sa religion.

Le mouvement d’union, ou l’éveil collectif

Le second mouvement est inverse, c’est un mouvement non d’individualisation et de séparation, mais d’union, ou du moins de réalisation de l’union sous-jacente. Voici ma vision personnelle. Une des nombreuses manières de réaliser ça, je pense, serait d’observer l’émergence de la société mondialisée dans laquelle nous vivons aujourd’hui, avec l’émergence d’Internet, l’intensification des flux d’échanges de toute nature (informationnelle, humaine, matérielle, et même bactérienne et virale avec la dernière pandémie). Elle a ses défauts évidents, les inégalités apparentes sont accentuées, des sociétés humaines entières sont asservies dans un état de quasi-esclavagisme au service d’autres sociétés.

Et en même temps, nous pourrions aussi nous dire que tout ceci est simplement le reflet juste de notre propre nature humaine dans toute sa profonde imperfection. Tout ceci serait notre propre image dans la matière, incarnée d’une manière de plus en plus évidente et insoutenable.

Ce reflet s’intensifie chaque jour, jusqu’à ce que nous ne puissions plus détourner le regard comme nous l’avons fait durant si longtemps, jusqu’à ce que nous n’ayons plus d’autre choix que d’enfin regarder en nous ce qui doit être accepté, embrassé, guéri, transmuté en une union divine, parfaite, qui s’allie à la réalisation de l’union à l’extérieur de notre personne.

Un éclairage différent sur les crises actuelles: le principe d’inversion

Cela renvoît au principe d’inversion, lui aussi popularisé aujourd’hui par certaines personnalités comme François Breton, qui consiste à dire que plus la lumière est grande, plus l’ombre est visible. L’émergence des crises actuelles est aussi le reflet de la montée en puissance de notre humanité.

L’éveil individuel et collectif: les deux faces de la même chose.

Ces deux mouvement sont reliés profondément et sont en fait indissociables. Ceci, pour une raison très simple dont François Breton (sur Youtube) parle assez souvent: l’humanité n’est qu’un seul être. Tous autant que nous sommes, nous sommes une âme. Cette âme se nomme le Purusha, en les termes de la métaphysique indienne, ou l’Atman, je n’ai pas encore tout compris aux termes techniques hahaha.

Le yoga évolutionniste dans l’oeuvre de Sri Aurobindo

Un autre élément assez central du yoga de Sri Aurobindo est l’idée de l’évolution infinie. Le web est très documenté sur la question, il suffit de regarder le wiki d’Aurobindo Ghose.

Darwin versus Sri Aurobindo

Sri Aurobindo et son oeuvre, Charles Darwin

Bien que Sri Aurobindo emprunte à Darwin quelques notions, il y a toutefois deux énormes différences:

Différence 1: le champ d’application de la théorie

La théorie a un champ d’application plus large pour Sri Aurobindo que pour Darwin

  • Pour Darwin, la théorie est applicable seulement aux être vivants aux sens biologique, c’est-à-dire avec des cellules (pour la faire simple)
  • Pour Sri Aurobindo, le cycle d’évolution s’étend à l’univers tout entier: bien avant la vie sous sa forme « cellulaire » (ou apparenté) qui est reconnue par la science actuelle. Sri Aurobindo parle ainsi de règne minéral: les cailloux aussi, c’est la Vie! De même, comme tu vas le voir, le cycle d’évolution s’étend aussi bien après l’homme…

Différence 2: le moteur de l’évolution

Le moteur de l’évolution n’est pas le même pour Sri Aurobindo et pour Darwin.

  • Pour Darwin, le moteur de l’évolution des espèces est la sélection naturelle, c’est-à-dire qu’il y a une part de hasard qui est ensuite « sélectionnée », c’est-à-dire choisie par les conditions du milieu. (C’est l’animal le plus adapté aux conditions environnantes qui survit et perpétue ses gènes. De même, au sein d’une espèce, c’est l’individu le plus adapté qui survit et se reproduit. Bon, il y a tout un tas de subtilités, c’est juste l’idée générale.)
  • Sri Aurobindo ne contredit pas directement les théories de Darwin, qui relèvent du bon sens et de l’observation. Il laisse toutefois entendre que ce hasard est l’oeuvre de la Mère Divine, que la sélection naturelle est une des nombreuses mains employées par notre bonne Mère Nature pour évoluer dans le sens qu’elle veut.

Ce que Sri Aurobindo sous-entend, tout simplement, c’est que tout ce train-train d’évolution qui survient depuis quelques milliards d’années, c’est un processus conscient et dirigé, la danse divine entre l’esprit (Purusha/Shiva) et la matière (Prakriti/Shakti).

Bon. Je vais être honnête, il y a une bonne part d’interprétation personnelle dans ce que tu viens de lire. Je pense que Sri Aurobindo se retournerait dans sa tombe. Enfin bon, je fais de mon mieux pour retraduire ce que j’ai compris.

L’oeuvre de Sri Aurobindo: une idée disruptive sur l’évolution future de l’homme

L’idée de ce penseur (visionnaire?) est que nous, l’humanité, sommes un être de transition…de même que le règne végétal a préparé le règne animal, le règne animal le règne de l’homme, notre règne actuel prépare quelque chose d’autre…que nous ne comprenons pas et que nous ne pouvons pas comprendre.

Pourquoi ne pouvons-nous pas comprendre ce qui va arriver après nous?

Sri Aurobindo utilise une image très simple: prenez un poisson rouge par exemple. Ou un chat, un chien, un éléphant, une mouche, n’importe quelle espèce du monde animal. Tout le monde sera d’accord pour dire qu’il est absolument inenvisageable pour ces différentes espèces, en tout cas à l’heure actuelle, d’avoir un fonctionnement mental du niveau et de la subtilité dont est capable l’être humain. (attention, je suis d’accord que les animaux sont doués de sensibilité et que les manger c’est pas bien 🙂 ce n’est pas le sujet ici.)

Jamais elle ne pourrait envisager ne serait-ce qu’une fraction des capacités cognitives de l’être humain! Et bien l’idée de Sri Aurobindo est que cet écart de fonctionnement entre l’homme et son futur sera aussi béant que celui entre l’animal et l’homme.

A chaque stade d’évolution, une octave supérieure est expérimentée, voilà l’idée en quelques mots.

Des stades d’évolution imbriqués et emboîtés

Il est intéressant de constater que chaque règne se construit l’un sur l’autre, et l’avènement d’un règne ne signifie pas la destruction des précédents. Tous ces règnes sont l’incarnation d’un seul être qui s’exprime à travers les âges de l’évolution un peu plus profondément et un peu plus parfaitement dans la matière, à une octave supérieure d’évolution. Nous sommes en grande partie des animaux, au sens corporel, et nous nous nourrissons du végétal.

Il est également intéressant de constater que chaque stade d’évolution contient le germe du suivant. L’exemple le plus évident en est que les animaux les plus « évolués », parfois parce qu’ils sont en contact avec l’homme, développent certaines facultés mentales: le langage, la faculté de raisonner, la logique…

De la même manière, nous contenons en nous le germe d’une évolution future.

N’empêche, c’est quoi la suite de l’homme ?

C’est la femme !

Humour ?

Bien sûr, il y aurait plein de théories sur à quoi notre « octave supérieure » pourrait bien ressembler. J’aime bien m’amuser à l’imaginer :). J’élabore plein de théories farfelues. Il faut bien garder à l’esprit que toutes les théories que nous élaborons proviennent de notre point de vue qui est biaisé par notre propre niveau d’évolution. C’est quelque chose qui dépasse notre intelligence humaine.

Les limites de la perspective évolutionniste dans l’oeuvre de Sri Aurobindo

La suprématie actuelle de l’homme sur les autres règnes

Ces différences de stade d’évolution entre les différentes espèces pourraient nous suggérer que nous les humains sommes « supérieurs » dans notre essence aux autres êtres vivants de notre planète. En un sens évolutionniste, nous sommes plus avancés. Certes.

Nous sommes tous égaux face au divin

Pourtant, cela ne concerne pas l’essence de ce que nous sommes. Cette essence reste immuable et ne dépend d’absolument rien d’autre qu’elle-même.

De toute façon, comme nous ne sommes qu’un seul être, cela n’a pas de sens d’établir une quelconque hiérarchie entre ses différents organes: le cerveau joue un rôle autant essentiel que l’estomac, les jambes, les coudes, et les poils au menton. Si, si.

Cette tension apparente entre notre essence qui est immuable et notre nature évolutionniste en tant qu’espèce incarnée rejoint un débat plus profond: l’être versus le devenir.

L’être et le devenir, les deux aspects du divin

L’être conjugué au devenir, ou l’éternel présent incarné dans le temps, sont les deux aspects en apparence incompatibles et pourtant complémentaires qui sont sous-jacents.

Nous sommes des êtres en devenir, dans un Univers lui-même en devenir, et nous avons un potentiel d’évolution infini. Nous nous dirigeons vers des rivages de grâce et d’amour qui dépassent notre entendement. C’est une première vision des choses. Une seconde vision des choses est que nous sommes déjà cet amour ou cette grâce, peu importe comment on l’appelle, dans notre coeur, en notre essence. Un animal, une plante, une pierre, un être humain, est un avec Dieu, comme il l’a toujours été et le sera toujours. Le lien n’a jamais été coupé. Nous sommes tous un. Désolé de balancer des évidences, mais ça fait du bien de le dire :).

Petite mise en garde

Je ne suis pas sûr d’être clair, et encore moins fidèle au texte d’origine. Sri Aurobindo, c’est du lourd :). Je ne comprends pas tout ce que l’auteur écrit, loin de là. J’écris aussi beaucoup mon ressenti. J’avoue que j’ai été aussi très influencé par les vidéos de François Breton, sur Youtube, qui en parle avec une verve enrichie de sa fascinante expérience.

Tu veux lire l’oeuvre de Sri Aurobindo?

Ça te dirait d’en découvrir plus sur Sri Aurobindo et son oeuvre ?

Cela peut être un bon défi personnel, d’essayer de comprendre ce que l’auteur raconte. Pour ma part, je pense que tu peux commencer déjà par lire certains auteurs tels que Satprem (mon petit préféré: je te recommande Sri Aurobindo ou l’aventure de la conscience) ou Georges Van Vrekhem (je n’ai pas lu, apparemment c’est vraiment bien).

Pour plus d’idées de livres, je t’invite à consulter cette vidéo.

Savitri

Si tu n’es pas intéressé par une présentation claire, structurée, et analytique de Sri Aurobindo et que tu es plutôt du genre à avoir une approche intuitive, tu peux aussi écouter Savitri, le poême épique de Sri Aurobindo.

Merci et bravo

Cet article, c’était pas facile! Beaucoup de concepts que je trouve fascinants ont été présentés. J’espère que Sri Aurobindo et son oeuvre te plaisent maintenant autant qu’à moi :D.

Dis-moi en commentaire ce que tu as aimé, ce qui t’a fasciné, ou intrigué 🙂 N’hésite pas à me poser tes questions, tes remarques, à lancer des débats…j’adore 😀

Je t’invite à me suivre sur les réseaux sociaux, pour obtenir plein d’autres conseils judicieux pour mieux apprendre à t’aimer toi-même et à t’épanouir profondément dans tes relations 😉

A bientôt,

Love <3,
Max

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11 commentaires

  • Jean-François

    Merci Maxime de partager cette vision personnelle d’un auteur difficile à lire. Très intéressante, je ne me suis endormi à aucun moment.

    Je ne connaissais pas le principe d’inversion. Il met des mots sur un sentiment confus, qu’on peut ressentir par exemple face au phénomène des réseaux sociaux. Un message d’espoir.

    L’idée de l’humanité comme être de transition fait penser à la noosphère et la vision de Teilhard de Chardin d’une humanité en voie de planétisation…poils au menton 😉

    Bravo et bon devenir à ce blog.

    • jardinier_d_amour

      Bonjour Jean-François,
      Merci beaucoup pour ton commentaire! C’est super que tu ne te sois pas endormi hahaha, j’apprécie beaucoup 🙂
      Tiens je ne connais pas trop Teilhard de Chardin, merci je viens de jeter un oeil ici et c’est vrai que ça fait beaucoup penser à Sri Aurobindo! Cette succession et cette interdépendance de géosphère, biosphère, et noosphère ça ressemble beaucoup à celles du minéral, vital et mental de Sri Aurobindo…
      Je suis curieux, est-ce que Teilhard envisage une « 4ème couche » entre guillemets? Sri Aurobindo parle de supramental par exemple.
      Merci beaucoup pour tes encouragements et belle journée.

  • Jeremy

    Hello, super intéressant vraiment! et très bien écrit bravo.
    Il y a un passage qui m’a fasciné « plus la lumière est grande, plus l’ombre est visible », et « l’humanité n’est qu’un seul être ». Pour mon histoire, je me suis intéressé à la spiritualité l’an dernier lors de mon éveil spirituel, et j’ai principalement lu Jodorowski et Don Miguel Ruiz. Je ne comprends pas tout dans ton article mais cela me plais beaucoup 🙂

    Pour donner ma réponse à « Quel est le futur de l’homme », je dis que j’espère qu’il sera constitué d’êtres spirituels, qui évoluent, cherchant à s’améliorer, et doués d’un haut niveau de conscience et de respect 😉

  • Jean-François

    Bonjour Max. Teilhard et la noosphère, je m’y suis intéressé il y a une dizaine d’années, j’ai même commencé un blog en relation avec le sujet, qui n’a pas prospéré, dont j’ai retrouvé cette trace (https://drive.google.com/file/d/14Gjh7J-FSEGtOpkcBb9XYwRNrCUj6x8_/view?usp=sharing).
    Je n’ai pas souvenir d’une 4ème couche, il me semble qu’avec Teilhard on reste dans le domaine du psychique, une sphère collective émergeant (supra?) du vivant, produit d’une évolution dirigée, mais bon je ne suis pas un spécialiste.

  • Max

    Merci beaucoup Jeremy! J’aime beaucoup ton expérience, la valeur que tu apportes en disant ce que tu as aimé, et l’espoir que tu formules quant à l’avenir de l’homme. C’est très beau merci…
    Je t’avoue en fait que, ce qui m’a pendant longtemps fasciné, bizarrement, dans la spiritualité et les gens qui parlent le langage spirituel, c’est justement que je ne comprends pas du tout ce qu’ils disent. Si tu écoutes François Breton dans certaines vidéos, il a un débit de paroles et un vocabulaire assez exotique pour ceux qui ne connaissent pas qui font qu’on a tendance à décrocher assez rapidement (moi en tout cas). Le mental décroche, et un espace de conscience en nous plus réceptif et plus ouvert continue à recevoir…c’est ainsi qu’on peut rentrer en état modifié de conscience rien qu’en lisant du Sri Aurobindo hahaha 🙂
    Bon évidemment, parfois, il y a des gens qui parlent aussi de manière décalée et qui disent vraiment n’importe quoi, ce n’est pas facile d’avoir du discernement 🙂
    Au plaisir 😉
    Maxime

  • Dieter

    Je sais que Sri Aurobindo est très apprécié en Inde et que des auteurs aussi divers que Gabriela Mistral (prix Nobel) et Ken Wilber (qui a écrit sur la psychologie transpersonnelle) l’apprécient beaucoup, mais j’ai toujours eu du mal avec ses écrits, qui combinent des visions du progrès humain avec des concepts d’évolution spirituelle.
    Merci de ton effort pour expliquer un peu mieux ses idées.

    • jardinier_d_amour

      Merci pour ton commentaire, avec plaisir!
      Je ne connaissais pas Gabriela Mistral et Ken Wilber, je vais donc me renseigner:)
      Alors personnellement, je ne vois pas de différence entre l’évolution spirituelle et le progrès humain, ces deux choses ne font qu’une pour moi. Ça peut être argumenté bien sûr, je ne sais pas ce que tu veux dire exactement par progrès humain!

      Personnellement, ce que je trouve plus discutable et dur à accepter, c’est de voir la compatibilité entre le message « je suis cela »/ »je ne suis pas cela », de type non-dualité, très classique de l’Advaïta Vedanta et de Sri Ramana Maharshi, avec celui de notre nature évolutive, « de transition », propagé par Sri Aurobindo.
      Belle journée à toi,
      Max

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