dessin d'une fleur qui s'arrose elle-même - symbole de l'amour de soi
Challenge Relation

Examiner mes échecs – Challenge Relation #14

Découvre dans cet épisode comment je fais pour examiner mes échecs. Je vais te montrer en quoi c’est une démarche essentielle pour avancer et progresser.

Bonjour et bienvenue !
Si tu es nouveau ici, je m’appelle Max et je nourris ce blog car j’ai à coeur de m’épanouir dans mes relations. Je crois que je peux t’aider aussi, en te partageant mes expériences, mes lectures, et ma joie au quotidien 🙂
Mon idéal, que je veux partager avec toi, est de vivre chacune de mes relations comme une expérience de joie.
Gros bisous ! 😉

Je veux te parler à travers ceci, bien sûr, de mon challenge d’aborder 365 femmes en 365 jours, que j’ai entrepris en même temps que la création de ce blog. Je me suis un peu raté pour l’instant, je dois bien le reconnaître. Examinons ça ensemble.

L’échec n’existe pas, il n’y a que des apprentissages?

On entend souvent ceci. Et pourtant, je me suis fixé un objectif, avec un délai fixé dans le temps. Je n’ai pas atteint cet objectif. La question est donc:

Ne pas atteindre ses objectifs est-il un échec?

Examiner mes échecs: observer les faits

Analyser les tenants et aboutissants de ce qui a fonctionné et de ce qui n’a pas fonctionné est une étape essentielle.

Personnellement, voici ce que j’ai fait:

  1. J’ai observé l’écart entre les actions que je voulais entreprendre et celles que j’ai entreprises:
    • Ce que voulais faire: aller parler à une femme chaque jour pendant un an dans un contexte de séduction.
    • Ce que j’ai fait: aller parler à des inconnus, parfois des hommes, parfois des femmes, et à une seule reprise dans un contexte de séduction. Le reste du temps, j’ai utilisé un prétexte qui n’avait rien à voir.
  2. J’ai accepté cet écart. Je ne me suis pas jugé. Je n’ai pas porté de jugement de valeur. Je me suis même félicité d’avoir fait de mon mieux, et d’avoir su rester honnête tout au long du processus.

Je crois que cette deuxième étape est tout aussi importante que la première…faire l’autruche est rarement une solution :). Après tout, pour ne pas atteindre ses objectifs, il faut s’en être fixé, ce qui est déjà plus que beaucoup de gens !

Examiner mes échecs: en tirer les leçons

Une fois le constat fait de cet écart entre les actions que je visais et celles que j’ai effectivement faites, je me suis posé une question:

Pourquoi cet écart?

C’est là que ça se complique. Voici, dans le désordre, tout ce qui m’est venu:

  • Parfois je n’étais pas d’humeur.
  • Parfois je ne croisais pas de femme pour laquelle j’avais une attirance potentielle.
  • Parfois, et c’était plus courant, j’en croisais, mais je croyais tout simplement ne pas être assez bien pour elle. Je pensais ne pas mériter son attention. Je n’osais pas la déranger, de peur de lui faire perdre de son temps.
  • Parfois j’étais fatigué.
  • Parfois je n’avais pas le temps.
  • Parfois je n’avais pas la tête à ça.
  • Parfois je faisais mon timide, tout simplement 🙂

Le pourquoi du pourquoi, du pou..

Face à autant d’excuses/explications, on peut avoir deux réactions:

  1. Continuer à chercher le pourquoi du pourquoi du pourquoi à l’infini, par exemple: pourquoi suis-je timide? Parce que j’ai la blessure du rejet. Pourquoi ai-je la blessure du rejet? Parce que j’ai vécu des expériences traumatisantes étant jeune. Pourquoi les ai-je vécues? Parce que j’avais le karma pour cela. Pourquoi avais-je le karma pour cela? Les solutions new age actuellement à ma disposition sont les suivantes:
    • solution 1: « j’ai fait n’importe quoi dans mes anciennes vies, le karma est la loi de l’équilibre et je dois rétablir l’équilibre. »
    • solution 2: « j’ai choisi toutes ces circonstances avant ma naissance et mon incarnation sur cette Terre afin de contribuer à la transmutation de la mémoire collective de l’humanité et contribuer à l’incarnation progressive du divin »
    • solution 3: « le monde est un jeu vidéo, je me suis plongé dans cette simulation en ayant coché la case « amnésie » pour oublier d’où je viens, c’est plus marrant d’être perdu comme ça 🙂 »
    • solution 4: « j’ai pas de chance »
    • solution 5: « dieu a un sens de l’humour que je ne partage pas »
    • Suite à cela, on peut se demander, tout simplement, pourquoi on vit, se pencher sur la raison de l’existence, puis la raison de l’existence de l’existence. Enfin, on peut conclure, une fois de plus, que la vie est un mystère sur lequel nous n’avons aucune prise. (en tout cas, moi, vraiment aucune)
  2. Face à cette première solution assez douloureuse pour mes méninges, je propose celle-ci: arrêter de réfléchir. Tout est parfait. Je ne contrôle rien. Je fais de mon mieux.

Je m’en remets aux mains de l’infini.

Le but c’est juste d’aborder des femmes dans la rue, quand même…

Un objectif irréaliste?

L’impression générale que j’ai eu, c’est celle-ci: ce n’était pas de la tarte. Pour moi, c’était comme si je m’étais fixé comme objectif de faire un saut en chute libre tous les jours pendant 365 jours. C’est assez prenant émotionnellement, quoi. (bon les moniteurs de chute libre qui lisent mon article, rigolez pas 🙂 )

Bon, je nuancerais quand même ce propos. Mon expérience m’a montré que se fixer des objectifs irréalistes peut m’amener à réaliser des choses impressionnantes, même quand je n’y crois plus qu’à moitié, même quand personne n’y croit.

Je vais donc conserver cet objectif sous cette forme 🙂.

Examiner mes échecs: avancer après eux

Je voudrais introduire un concept assez commun aujourd’hui: la résilience. L’un de ses ambassadeurs les plus légitimes selon moi, en francophonie, tant dans la théorie que dans la pratique, est aujourd’hui Boris Cyrulnik. Celui-ci est un psychanalyste rescapé des camps de concentration de la seconde guerre mondiale. Dans les personnalités plus connues au niveau mondial, il y a l’autrichien Victor Frankl, qui a écrit à la suite de circonstances similaires le célèbre livre Man’s search for meaning.

Bien sûr, j’utilise la résilience dans un contexte beaucoup moins grave que celui de ces deux hommes. Toutefois, l’idée profonde est la même: faire de ses expériences passées des leviers de croissance.

Il y a selon moi deux types de résilience:

  1. la première résilience consiste à se jeter encore et encore contre le même mur, même si on s’y cogne. Même si, après des centaines d’essais, le mur ne bouge pas. Tu l’as compris, je ne ferai pas l’apologie complète de cette première car elle a des limites très claires. Pourtant, la détermination et la persévérance sont des vertus essentielles à cultiver (tout comme l’amour de soi 😉 ).
  2. la seconde résilience consiste à tenter des approches différentes à chaque fois. Elle consiste à utiliser ce don indéfinissable qu’est la créativité pour trouver les solutions d’un problème.

Pour grandir, il faut à la fois savoir s’acharner un peu, quand même, et en même temps savoir lâcher prise…ce temps de lâcher prise permet de trouver de nouvelles visions, de nouveaux points de vue, de nouvelles solutions aux situations et problèmes que nous rencontrons.

Concrètement, comment puis-je réussir à draguer une femme ouvertement?

Concrètement, je vais continuer à m’acharner en essayant des approches nouvelles et différentes:

  • de nouveaux endroits, des bars, des cafés, des bibliothèques, et non plus seulement la rue
  • une approche toujours plus authentique:
    • « Salut, tu as 5 minutes pour te faire draguer? »
    • « Coucou, moi c’est Maxime, je suis en train de mener une expérience sociale: j’exprime ouvertement mon intérêt aux femmes qui m’attirent dans les espaces publics » (la femme en face de moi: « tu fais de la drague de rue, quoi »)
    • En fait mon but ici n’est pas de lister les phrases d’accroche, mais plutôt de déconstruire tout cela: je ne veux pas adopter un chemin déjà emprunté, des phrases déjà adoptées, une posture exagérée (même si je n’ai rien contre les personnes qui empruntent cette voie là), je veux juste être moi-même, et assumer complètement d’être et de rester moi-même dans toutes les circonstances possibles. Y compris celle de la drague.

Je vais aussi écouter le conseil de mon ami Rahner ( 😉 ): je vais accepter d’affronter ma plus grande peur en duel: celle du rejet pur et dur.

Et enfin: grandir de ses échecs

On dit souvent que l’intérêt de se fixer des objectifs, c’est de grandir. Grandir non pas en atteignant ses objectifs mais en avançant vers eux. Heureusement pour moi :). En ce sens, on grandit autant d’un « échec » apparent que d’une réussite. Sinon parfois plus.

Commente et partage au plus grand nombre 🙂

Je crois que dans une société obsédée par le culte de la réussite sociale et individuelle, nous nous devons de remettre l’échec au centre de notre vie. L’échec est un cadeau. J’ai à coeur de faire entendre ce message au plus grand nombre.

Je t’invite donc à partager à toutes et à tous cet article.

Love 🙂

Maxime <3

Je t’invite à me suivre sur les réseaux sociaux, pour obtenir plein d’autres conseils judicieux pour mieux apprendre à t’aimer toi-même et à t’épanouir profondément dans tes relations 😉

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14 commentaires

  • Pascal Quionquion - Heureux au Présent

    Bonjour Maxime,
    Je viens de lire ton article avec intérêt. Je trouve déjà très pertinent de formuler que l’échec n’existe pas. Il n’y a que des apprentissages. J’aimerais beaucoup que bien des personnes que j’accompagne le sachent !
    Il me semble que nous ne sommes pas formés à cette réalité de l’échec pendant notre enfance. En associant l’échec à notre estimation de valeur, nous ne pouvons que nous diriger dans le mur.
    Je te rejoins pleinement quand tu évoques que grandir ne consiste pas à atteindre ses objectifs, mais à avancer vers eux. Quelque part, c’est une manière de souligner la suprématie du chemin sur l’objectif à atteindre. En d’autres termes, c’est mettre l’accent sur le bonheur comme une expérience, loin de le présenter comme résultat.
    Bonne continuation.

    • jardinier_d_amour

      Bonjour Pascal,
      Merci beaucoup pour ton commentaire!! Il m’apporte de la valeur.
      Je te rejoins totalement sur le fait que nous n’avons pas une vision juste de l’échec de par notre culture et notre éducation. Evidemment, je grossis le trait et c’est en train de changer. De plus en plus de gens en sont de plus en plus conscients. Pour te donner un seul exemple personnel, lors de mon enfance et mon adolescence, mes parents avaient l’habitude de m’offrir un petit cadeau à chaque fois que j' »échouais » à quelque chose: un examen, un concours, etc…pour moi c’était la reconnaissance qu’ils m’aimaient et reconnaissaient que j’avais fait de mon mieux 🙂
      Merci beaucoup enfin pour ta vision du bonheur comme une expérience, c’est une vérité qui est si simple et si belle, et pourtant j’ai l’impression de la redécouvrir à chaque instant comme si je ne l’avais jamais connue….je serai toujours impressionné par ma capacité à me décentrer haha.
      Bonne continuation à toi aussi.

  • Jessica

    Super article ! Comme le disait déjà Thomas Edison : « Je n’ai pas échoué. J’ai simplement trouvé 10.000 solutions qui ne fonctionnent pas. » C’est nous même qui décidons si un certain résultat est un échec, une expérience ou un succès 🙂

  • Christèle

    Bravo pour ton article et ta capacité de résilience!
    J’adore la citation suivante : « quand on se plante, on pousse », je trouve ça tellement puissant, de tirer des leçons et de grandir!!! 😉
    Et puis la fameuse histoire de Thomas Edison est un bel exemple, comme l’a dit jessica

  • Florian Gaillard

    Super article. Ce que j’aime particulièrement, c’est le fait d’inciter à prendre de la force de nos propres echecs. Je trouve que c’est une chose qui se perd aujourd’hui, ou on cultive l’ère de la « victimisation » à tout vas.
    Moi je suis petit, je pourrais en souffrir, enormement de femmes rejettent les hommes petits. Au final c’est une bonne chose, ça permet un tri rapide, ça force à developper des talents, un style singulier, des competences relationnels que d’autres n’ont pas.
    Ce challenge, j’ai pas le courage de le faire. Déjà en aborder une (en approche Directe) c’est mon challenge du moment.
    J’aime beaucoup ton contenu et la philosophie de ton blog

    Flo

    • jardinier_d_amour

      Salut Flo!
      Merci beaucoup pour ton commentaire 🙂 Haha et moi je suis maigre 🙂 Je te rejoins complètement là-dessus, il faut en faire un atout. D’ailleurs, dans l’un des meilleurs livres de séduction masculine de la dernière décennie, dont j’ai fait la chronique ici, tu verras que les femmes portent moins d’attention au physique en tant que telle qu’à la manière dont nous en prenons soin, qui reflète finalement notre autonomie affective et notre estime de nous-même, notre capacité à prendre soin de nous.
      Au plaisir de te découvrir sur ton blog 😉
      Max

  • Beatrice

    Bonjour Maxime,

    ton article m’interpelle particulierement moi qui m’occupe des traumatismes.
    J’aime quand tu parles du karma. J’ai fais le meme parcours en pensant que c’etait du karma mais ce n’est pas suffisant de savoir cela.
    J’ai presque 60 ans et je ne savais pas d’avoir des traumatismes. Grace a une personne bienveillante j’ai compris que j’avais des traumatismes incoscients et non du karma.
    Je suis aussi faiclitatrice en Construire sa propre resilience en coherence cardiaque, donc resilience pour moi veut dire ne pas perdre d’energie et de motivation a trouver des solutions. En coherence cardiaque on utilise le coeur pour avoir des idees.

    Merci et a bientot

    Beatrice

    • jardinier_d_amour

      Bonjour Beatrice,

      Merci infiniment pour ton commentaire très éclairant. J’aime beaucoup que vous me partagiez vos expériences en commentaire, en particulier la tienne, c’est très enrichissant 🙂

      Mon opinion personnelle, que je partage un peu sur cet article, c’est que le karma, le trauma, l’empreinte familiale, le transgénérationnel, tout ça c’est des prismes différents qu’on utilise toujours avec la même fin: évoluer. Je pense que la forme que cela prend, la coloration, qu’elle soit plutôt mystique, psychologique, voire religieuse ou simplement introspective, dépend surtout de notre affinité personnelle…la Vie trouve toujours un moyen de nous faire grandir!
      Quelqu’un de très cartésien, avec un esprit très analytique, trouvera sans doute peu d’épanouissement dans une thérapie Reiki ou dans une guérison par les anges (je prends le plus cliché 🙂 ), et à l’inverse s’épanouira peut-être dans un journaling structuré, dans de la psychanalyse, ou encore dans la lecture de livres de métaphysique…
      Quelqu’un de très connecté aux esprits de la nature n’en aura rien à faire des blessures d’enfance, du complexe d’Oedipe, etc, et il préférera transcrire cette tension intérieure qui l’habite dans des marches en forêt, des séances de jardinage ou de méditation de pleine conscience en nature…
      Quelqu’un ayant grandi dans un milieu chrétien et s’y étant épanoui (ce qui n’est pas toujours le cas) trouvera peut-être sa voie dans une approche plus dévotionnelle, assez proche de la Bhakti en Inde…ou pas, il n’y a vraiment pas de cas général haha

      Evidemment, tout passe par le coeur, comme tu résumes très bien à la fin.
      Au plaisir 🙂
      Maxime

  • Revillard Diane

    Bonjour Maxime,
    merci pour cet article. La société française n’est pas trop tournée vers l’échec, comme vous l’indiquez il est indispensable de savoir en comprendre tous les dessous pour rebondir. L’échec est une des composantes de la réussite

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