8 Rules of Love: How to find it, keep it, and let it go
Relation

8 Rules of Love: How to Find It, Keep It, and Let It Go

Hello à toi! Comment vas-tu?

Découvre ici ma chronique du livre de Jay Shetty: 8 Rules of Love: How to Find It, Keep It, and Let It Go. 🙂

Bonjour et bienvenue !
Si tu es nouveau ici, je m’appelle Max et je nourris ce blog car j’ai à coeur de m’épanouir dans mes relations. Je crois que je peux t’aider aussi, en te partageant mes expériences, mes lectures, et ma joie au quotidien 🙂
Mon idéal, que je veux partager avec toi, est de vivre chacune de mes relations comme une expérience de joie.
Gros bisous ! 😉

Table des matières

Petit avertissement

J’ai lu ce livre en anglais (je n’ai pas trouvé de version française) donc il y a d’éventuelles imprécisions dans la traduction :-p. Aussi, ce résumé reflète ma manière personnelle de comprendre ce livre et son message. Je ne prétends pas retranscrire fidèlement le message de Jay Shetty :).

Introduction

Le but de ce livre

When you like a flower, you pluck it. When you love a flower, you water it daily.

L’attirance n’est que le point départ de l’amour. Comment l’aider à fleurir au plus long terme? Peu importe là où tu en es, ce livre va t’aider à développer la patience et l’attention quotidienne pour développer et faire fleurir l’amour.

Comment définir l’amour

L’amour est une chose complexe et difficile à définir. Les grecs s’y sont essayé, et bien d’autres cultures. Notre culture contemporaine, ses livres, ses films et ses musiques s’y essayent aussi, en mettant l’accent, observe l’auteur, sur un amour idéalisé et souvent focalisé sur les débuts de la relation.

L’importance des védas

Les védas sont des textes sacrés en Inde vieux de plusieurs millénaires, que l’auteur a étudiés à la place de faire des études. Il a vu à quel point leurs enseignements étaient contemporains et l’aidaient autant qu’ils aidaient les gens accompagnés dans son activité de coach.

La pratique de l’amour avec les 4 étapes des védas

Nous avons tous, ou nous avons tous eu du mal avec les relations amoureuses. L’auteur veut construire une vision plus large de l’amour qui englobe toutes nos relations amoureuses, et nous-même avec. Pour ça, il nous présente les 4 étapes de l’amour selon lui, inspirées des védas.

Les 4 étapes de la vie dans les Védas

Dans les Védas sont décrites 4 étapes de l’amour et de la vie en général. Ces étapes sont comme des salles de classes, dans lesquelles nous y apprenons des enseignements différents. Nous circulons de l’une à l’autre de ces salles de classes en fonction de là où nous en sommes dans notre vie. Il n’y a pas vraiment de progression, ou de hiérarchie de « niveau » entre ces classes.

  • Classe n°1 : se préparer à l’amour. Ici, nous apprenons à nous aimer nous-même. Elle concerne les règles 1 et 2.
  • Classe n°2 : pratiquer l’amour. Dans celle-ci, nous apprenons à aimer un partenaire sainement et durablement. Elle concerne les règles 3 à 5.
  • Classe n°3 : protéger l’amour. Dans cette classe, nous apprenons à gérer un état intermédiaire : une rupture, une solitude accrue…nous tirons les enseignements de l’expérience de la classe précédente. Elle concerne les règles 6 et 7.
  • Classe n°4 : parfaire l’amour. Dans cette classe enfin, nous apprenons à aimer chaque personne, chaque instant, chaque chose, tout le temps….c’est l’apogée de l’amour. Elle concerne la règle 8.

En nous racontant sa demande en mariage « cliché » qu’il a orchestrée il y a quelques années pour sa fiancée, l’auteur nous montre à quel point notre culture nous influence avec des stéréotypes qui ne nous correspondent pas toujours.

Partie 1 – La solitude : apprendre à t’aimer (« atma prema »)

Règle 1 : laisse toi être seul

La plupart des gens ont tellement peur d’être seuls qu’ils préfèrent encore être dans une relation malheureuse. Pourtant, ce temps de solitude est précieux et est idéal pour apprendre à s’aimer et pour développer des qualités essentielles.

Notre peur de la solitude est due au fait qu’elle est mal vue dans notre société. Pourtant, être seul peut être profondément enrichissant et satisfaisant. Jay Shetty (J.S. dans la suite) l’a découvert durant les trois années qu’il a passées dans un ashram au début de son âge adulte.

Le chemin pour transformer la solitude en joie

L’auteur t’invite donc à faire plusieurs choses :

  1. D’abord, évalue pendant une semaine tout le temps que tu passes seul. Que fais-tu et comment te sens-tu durant ce temps là ? Pourquoi ? Note tout ça.
  2. Ensuite, choisis une nouvelle activité que tu vas faire seul chaque semaine. Aller au restaurant seul, au cinéma, etc. Evalue comment tu te sens durant l’expérience.

Pourquoi faire ça ? En apprenant à apprécier le temps que tu passes seul, tu ne te sentiras plus seul. Cela permet de se connecter plus profondément à soi-même et à ses ressentis.

Voici les trois étapes pour tirer parti de la solitude :

  1. Être présent à soi-même. Cela permet d’observer ses choix et ainsi de mieux connaître ses valeurs.
  2. Accepter l’inconfort lié au fait que tu n’as pas l’habitude d’être seul. développe un talent qui va te prendre du temps à développer et dont tu as envie depuis longtemps, voyage seul, fais un job que tu n’as jamais fait…tout cela dans le but de mieux te connaître: ta personnalité, tes goûts…
  3. Développe ta confiance en toi. Cela découle en partie des deux premières étapes. Si tu as en confiance en toi, tu ne chercheras pas l’approbation en relation, et ce sera beaucoup plus sain.

L’auteur nous amène à identifier le domaine de notre vie dans lequel nous avons le plus besoin de grandir et d’évoluer: notre personnalité, notre santé émotionnelle, physique, nos relations, ou notre argent.

Pour ce domaine, il nous propose trois clefs :

  1. Apprendre de ceux qui sont bons dans ce domaine
  2. Te fixer un objectif avec un plan détaillé
  3. Te lier à ou créer des communautés

Une haute estime de toi est la source du succès et de belles relations épanouissantes, et non l’inverse.

Les bienfaits de la solitude

La solitude a trois bienfaits:

  • elle développer la connaissance de soi. Elle apprend à penser par soi-même.
  • La maîtrise de soi et la patience. Ces deux qualités sont liées. Elles permettent de faire mieux la distinction entre l’objet du désir et le désir qui est à l’intérieur de nous. Cela nous permet de faire des choix plus sains à long terme.
  • La complétude. Nous réalisons que nous n’avons besoin de personne pour être tout ce que nous sommes, pour être heureux.

La solitude, et les trois qualités qu’elle engendre, sont les bases essentielles pour pouvoir entrer sainement en relation tout en conservant son individualité et en apportant de la valeur à l’autre. Elle nous apprend à accepter et aimer nos imperfections. Cela nous rendra plus à même d’accepter et aimer l’autre.

Règle 2 : N’ignore pas ton karma

La loi du karma n’a rien à voir avec une punition ou une récompense, en fonction de notre action. C’est la simple loi de la causalité. Nous vivons les effets de nos actions, et de notre état d’esprit derrière nos actions. C’est pourquoi on peut tirer des leçons de nos expériences pour apprendre et grandir.

Le cycle du karma

Quand nous sommes jeunes et nous grandissons, notre environnement nous inculque des habitudes que nous ne choisissons pas. L’auteur appelle cela des « impressions ». Elles sont reliées à notre « karma ». En grandissant, nous acquérons la capacité d’en prendre conscience et de les choisir (Note : Cette idée est développée aussi dans le chapitre 2 du livre La Maîtrise de l’amour : apprendre l’art des relations de Don Miguel Ruiz).

Progressivement, à force d’essais et erreurs, nous modifions nos impressions jusqu’à atteindre l’équilibre.

Pour cela, il faut d’abord comprendre leurs origines qui remontent parfois à une l’enfance. Jay Shetty propose donc de converser avec une version plus jeune de nous-même.

Les sources du karma

Voici selon lui trois éléments importants influant nos impressions (« samskaras ») :

  • Tes parents: que penses-tu de la relation qu’ils avaient ensemble, et de l’amour et du soutien qu’ils te donnaient ?
  • Les films : les films, comme la publicité et la musique, nous inculquent certains clichés. L’amour au premier regard en est un. (exemple personnel : Lors de mon adolescence, j’étais complètement fasciné par l’amour fusionnel et passionnel représenté dans certains films tels que Twilight. J’ai probablement oublié en partie consciemment tous les films d’amour que j’ai également regardés étant petit.) L’auteur invite à trouver la première chanson/le premier film que l’on a regardé qui a changé notre vision de l’amour. (pour moi, c’était peut-être A Thousand Years)
  • Tes premières amours : avant 25 ans, notre cortex préfontal n’est pas complètement mature et nous vivons plus intensément nos émotions.

Les pièges classiques

Voici quelques schémas pièges classiques dans des relations :

  • la chasse : courir obstinément après quelqu’un qui ne nous montre pas d’intérêt
  • le projet : entrer en relation avec le projet de prendre soin de la personne. Nous ne pouvons pas transformer une personne à sa place.

On peut avoir soit tendance à être autoritaire, soit à être dépendant. Le juste milieu est de soutenir l’autre dans ses projets.

L’auteur donne le lien d’un test en ligne pour déterminer le rôle que nous jouons dans notre relation.

Les relations basées sur le sexe

L’auteur dit que le sexe permet de générer, en particulier chez l’homme, de l’ocytocine, qui peut donner le sentiment momentané d’être amoureux. Pourtant, ce n’est qu’hormonal, chimique. Cela peut donc altérer notre jugement.

L’habit ne fait pas forcément le moine

Voici les 6 opulences citées dans la Baghavad Gita

  • la connaissance
  • la notoriété
  • l’argent
  • la beauté
  • la force
  • le renoncement

Selon Jay Shetty, ces opulences peuvent nous attirer à chez quelqu’un, mais ce n’est jamais cela qui détermine ses qualités intrinsèques. Nous devons les découvrir en passant du temps avec lui.

Nous attirons ce que nous montrons de nous-mêmes

C’est simple : si nous montrons notre richesse, les gens vont être attirés par notre richesse (Je pose l’intention de montrer qui je suis, afin d’attirer des gens qui aiment simplement qui je suis).

Ce que tu attends que les autres te donnent, donne-toi le pour commencer

Demande toi ce que tu as besoin de ton partenaire : de l’amour, de l’attention, de la reconnaissance, un sourire, de l’écoute ? Des câlins ? Réalise que tu peux te donner tout ça, petit à petit, chaque jour (oui, même le sourire dans le miroir et les câlins à toi-même:))

Prends deux fois 3 minutes par jour

Prend 3 minutesau début de la journée pour déterminer une action aujourd’hui qui te ferait du bien en écoutant tes besoins, et, à la fin de la journée, pour évaluer ce que celle-ci t’a apporté.

Cette règle rappelle la règle des trois fois trois minutes de Thomas d’Ansembourg, qui vise, elle, à s’écouter de manière régulière.

Etendre notre amour

L’auteur résume le propos de cette première partie : avant de pouvoir étendre notre amour à l’autre, la solitude nous apprend les fondamentaux indispensables permettant de vivre une relation saine. Les deux axes étaient les suivants :

  • introspecter notre fonctionnement interne, nos blessures, notre passé
  • instaurer des pratiques de solitude qui nous poussent à apprécier ce temps et à le rendre profondément constructif

L’auteur partage une lettre d’amour écrite à lui-même : celle-ci prend la forme d’une lettre où l’auteur exprime sa gratitude à lui-même pour avoir toujours été là pour lui-même, et pour toujours l’avoir pardonné et accueilli, même lorsqu’il s’éloignait de lui-même.

Méditation pour la solitude : gratitude à son corps

L’auteur partage une méditation pour la solitude. Dans celle-ci, il amène à ressentir de la gratitude pour chacune des parties de notre corps.

Partie 2 – Compatibilité : apprendre à aimer les autres

Règle 3 : définir l’amour avant de le penser, le sentir, ou le dire

« Je t’aime »

Tout le monde utilise cette expression, dans des contextes différents. Personne ne l’utilise pour dire la même chose. L’auteur recommande donc de l’interpréter comme ce qu’elle est dans son plus simple appareil : un témoignage d’affection, sans engagement. Cela ne veut pas dire que la personne veut passer le reste de sa vie avec toi, notamment (hmm, hmmm). L’auteur recommande aussi de l’utiliser avec précaution, car on ne sait pas forcément ce que ça signifie pour le partenaire.

Les 4 phases de l’amour

Pour ces 4 phases, Jay Shetty s’inspire du chemin de la Bhakti (amour du divin) en Inde : même là, la première étape est le désir du divin ! Les voici :

  1. Attraction
  2. Rêves
  3. Lutte et croissance
  4. Confiance

Phase 1 : l’attraction

Cette phase est très excitante, certaines personnes y sont addictes et n’arrivent pas à la dépasser. Le temps finit par dire si cette attraction était le début de l’amour, ou non.

La science montre que communiquer de manière plus profonde est associé à plus de bien-être. Pas besoin non plus de tout dévoiler d’un coup, nous pouvons le faire de manière progressive.

L’auteur partage sa règle des trois rencarts, pour déterminer la compatibilité avec un partenaire potentiel sur trois aspects :

  1. Personnalité (résultat du passé)
  2. Valeurs (état présent): ici, les questions deviennent plus profondes
  3. Objectifs (futur)

Ces trois rencarts passés à discuter n’ont pas besoin d’être les trois premiers ! Ils n’ont pas besoin non plus d’être successifs. Ils doivent survenir naturellement tôt ou tard, afin de déterminer si vous êtes compatibles.

Dans le cas de ma première relation amoureuse, le rencart de personnalité a eu lieu assez tôt dans la relation et s’est révélé positif. Le rencart de valeurs a eu lieu au bout d’environ un mois et s’est révélé mitigé. Enfin, le rencart d’objectifs a eu lieu au bout de 7 mois. Il a révélé notre incompatibilité.

L’idée n’est pas d’être la copie conforme de ton partenaire, mais de respecter, aimer, et avoir envie de soutenir la personnalité, les valeurs et les objectifs que celle-ci dévoile.

Phase 2 : les rêves

L’intérêt de cette phase est d’ancrer les rêves dans la réalité.

Les personnes s’attendent inconsciemment à être comprises parfaitement par leur partenaire et à avoir les mêmes attentes et la même vision. Quand cela n’est pas le cas, elles le prennent comme un signe d’incompatibilité.

Pour ancrer nos rêves, nous pouvons commencer à instaurer des rythmes et des routines à deux en posant nos limites : tu peux par exemple mettre en place un planning qui délimite le temps que vous passez ensemble, ensemble avec vos amis en commun, seuls, seuls avec vos amis respectifs…

A ce stade, il est important d’en parler et de clarifier cela avec ton partenaire, même si cela est source de divergence.

Phase 3 : lutte et croissance

Cette phase, inévitable, consiste à se confronter aux difficultés inhérentes à nos différences. C’est une phase difficile, et votre capacité à transcender cette difficulté est la mesure de votre amour.

En cas de désaccord, il y a trois chemins possibles :

  1. Cesser la relation
  2. Résoudre ensemble le problème
  3. Rester ensemble sans résoudre le problème

Seules les deux première solutions permettent de grandir durablement. La dernière, c’est faire l’autruche.

La seconde possibilité, transcender ensemble la difficulté, mène à un amour plus profond et stable.

Phase 4 : la confiance

La confiance vient avec le temps, et le franchissement des phases précédentes. Elle commence avec toi-même, lorsque tes actions, tes pensées, et tes paroles sont cohérentes.

La confiance est :

  1. physique (sentiment de sécurité en sa présence)
  2. mentale (confiance en ses décisions)
  3. émotionnelle (confiance en ses valeurs)

L’auteur recommande d’exprimer notre gratitude à notre partenaire pour les attentions toutes simples qu’il nous témoigne quotidiennement.

Il recommande aussi de faire un « check-in » mensuel à deux : vérifier ce qui va et le célébrer, vérifier ce qui ne va pas et réfléchir à deux à comment le régler.

Une fois cette dernière phase de la confiance acquise, nous pouvons accéder à la règle suivante :

Règle 4 : Ton partenaire est ton guru

Notre partenaire est notre guru et nous sommes son disciple, et inversement. Le fait d’être si proche et ouvert à quelqu’un nous offre un miroir de nous-même très précieux.

Il faut choisir un partenaire dont, avec qui, et à travers qui on veut apprendre. On peut apprendre de tout le monde, mais de notre partenaire en particulier, car il nous voit et nous connaît beaucoup plus que quiconque. Par exemple, l’auteur a appris à s’aimer lui-même pour ses valeurs grâce à l’amour désintéressé que lui porte sa femme.

Les relations servent à grandir

La théorie de l’« expansion de soi » d’Arthur et Elaine Aron énonce que nous cherchons dans nos relations à apprendre ce que nous ne connaissons pas, à acquérir les qualités que nous ne possédons pas. L’auteur invite donc par différentes questions à évaluer si ton partenaire est quelqu’un dont on peut apprendre et avec qui tu peux grandir, en déterminant son niveau d’introspection, d’empathie et d’intelligence émotionnelle, notamment.

Devenir un meilleur guru

Pour devenir un meilleur guru, plusieurs éléments sont essentiels :

  • un des ingrédients essentiels est de se débarrasser de l’égoïsme ou de l’envie d’asseoir sa supériorité ou son autorité. C’est l’humilité. Cela contribue aussi à développer la confiance dans un couple.
  • Vivre par l’exemple : si tu veux que ton partenaire mange sainement et fasse du sport, fais-le pour commencer
  • Soutenir ton partenaire dans ses objectifs et non dans les tiens

J.S. recommande d’aider ton partenaire à trouver ses réponses, et non de lui imposer les tiennes.

Pour aider ton partenaire à apprendre dans le domaine de ses passions, il encourage à l’aider à se trouver un moyen qui correspond à ses affinités : s’il n’aime pas lire, des podcasts, s’il n’aime pas les podcasts, des ateliers, etc. Tu peux faire preuve de créativité!

Attention, il ne faut pas confondre aider son partenaire et le contrôler. Il faut le laisser évoluer à son propre rythme.

(Personnellement, dans cette partie, je me suis rendu compte à quel point j’étais un piètre guru dans ma précédente relation : je manquais de patience et de bienveillance avec les points faibles de ma partenaire. Je me suis aussi rendu compte du nombre de fois où ma partenaire faisait preuve de bienveillance et sagesse en tant que guru. Elle m’a enseigné des leçons intéressantes et profondes, alors que j’étais exaspéré et inattentif à ce qu’elle me transmettait par sa présence.)

Devenir un meilleur étudiant

Quand l’élève est prêt, le maître apparaît.

L’idée, ici, est de remarquer que même si notre guru manque de bienveillance, ce n’est qu’une opportunité supplémentaire d’en apprendre encore plus et mieux. Si notre guru manque de tact, c’est une occasion supplémentaire de travailler sur son humilité. Les qualités d’étudiant que nous pouvons développer sont la curiosité et l’ouverture d’esprit. Comme exercice, J.S. t’invite à repérer un talent ou une connaissance que ton partenaire a et que tu n’as pas, la prochaine fois que tu parles avec lui.

Savoir « traduire » ton guru

Une autre qualité bien utile est la capacité à « traduire » ce qu’il dit avec discernement: l’idée est d’articuler autant que de l’aider lui-même à articuler dans son discours ses besoins, ses sentiments et ses désirs. Tu peux aussi reformuler ce qu’il dit.

(Tout ceci n’est pas sans rappeler le processus de la communication non violente, telle que décrite dans le livre de Thomas d’Ansembourg, Cessez d’être gentil, soyez vrai: voir la chronique ici)

Avoir de la gratitude pour ton guru

Enfin, le dernier conseil est la gratitude: ressens de la gratitude pour les petites choses toutes simples que ton partenaire fait pour toi, chaque jour, même si elles sont « normales », « habituelles ». 🙂

Garder ton individualité

Attention toutefois à garder un recul et du discernement et à ne pas prendre ton guru pour dieu. Garde ton identité. Si ton guru te fait souffrir d’une manière ou d’une autre, alors le quitter est la meilleur décision.

Règle 5: le but vient en premier

Dharma: le compas

Le dharma (ou compas intérieur), ce n’est pas les activités que tu fais mais la raison pour laquelle tu les fais. c’est ce qui te donne de la joie. Il est parfois loin d’être évident de trouver son Dharma. Vivre son Dharma c’est aussi le chercher.

Selon les Védas, il y a 4 principaux domaines dans la vie (dharma, artha, kama, et moksha) et le dharma vient en premier, il nourrit tous les autres.

(Des études montrent aussi qu’avoir un but dans la vie diminue la sensibilité aux circonstances extérieures: celle-ci notamment)

Ton but dans la vie doit être tout en haut de ta liste de priorité, devant ton partenaire, et ça doit être le cas aussi pour ton partenaire. Sinon, tu risques de le regretter et de perdre des années de ta vie. C’est en poursuivant ton but que tu peux vivre des relations saines.

Ta relation à ton propre but et la relation de ton partenaire au sien sont aussi importantes que votre relation. Ces trois relations se nourrissent entre elles.

Comment suivre son Dharma concrètement?

  1. Apprendre dans ce domaine
  2. Expérimenter et tester dans ce domaine
  3. Développer ta régularité et ta persévérance dans ce domaine
  4. Faire face aux challenges
  5. Gagner et célébrer!

L’auteur insiste sur le fait que la partie 5, célébrer, ne constitue en pourcentage de temps qu’une partie mineure de l’ensemble. Pourtant, cela n’enlève rien au profond sentiment d’accomplissement qui vient simplement de parcourir ce voyage.

Il nous invite aussi à être un soutien pour notre partenaire dans la poursuite de son dharma, lui apporter notre aide et nos conseils lorsqu’il les demande, sans pour autant jamais le brusquer dans cette quête.

Une relation saine découle de deux personnes qui suivent respectivement leurs propres dharmas.

Comment gérer deux buts en parallèle?

Cette situation survient, par exemple, si on a un enfant. Voici 4 solutions temporaires

  • Mettre sa passion de côté momentanément, surtout si elle n’est pas une source de revenu stable.
  • Donner la priorité à la passion d’un des deux partenaires momentanément: cela doit être décidé à deux, avec un délai de temps.
  • Donnez la priorité à vos passions chacun à votre tour
  • Priorisez vos deux passions en même temps: cela est possible en particulier si vous avez déjà tous les deux une activité stable qui y est associée.

J.S. donne une lettre d’amour qu’il a écrite sur le thème de l’imperfection et l’éternel renouveau de l’amour, son approfondissement perpétuel dans une relation. Enfin, il donne une méditation pour « la compatibilité », qui a pour but de te rappeler de ce que tu aimes chez ton partenaire.

Partie 3 – la guérison: apprendre l’amour dans l’adversité

Règle 6: gagner ou perdre ensemble

Un couple qui ne se dispute jamais peut dissimuler une colère ou des insatisfactions cachées. A l’inverse, un couple qui se dispute souvent peut avoir une relation très saine.

L’exemple de la Bhagavad Gita est très utile comme exemple de « gestion de conflit »: cette épopée a lieu sur un champ de bataille.

Ton partenaire n’est pas le sujet de la dispute, mais il est le compagnon qui vit avec toi cette dispute. J.S. nous montre donc comment transformer une dispute en un but partagé.

Il est indispensable de savoir se disputer, c’est-à-dire exprimer sa colère, de manière saine pour avoir une relation saine dans la durée. Il faut toutefois bien mettre des limites claires dans l’expression de la colère.

Toi et ton partenaire avez le droit et même le devoir de vous exprimer vos besoins et vos désirs. Ils peuvent être prononcés sur le ton de la plainte ou de la colère. La limite qui ne doit pas être franchie, c’est d’obliger le partenaire à répondre à nos besoins et nos désirs, de faire pression sur lui pour cela.

La racine de la dispute

Il y a trois causes possibles à une dispute:

  1. l’ignorance (tamas): la dispute n’a pas de cause rationnelle, sinon l’expression de nos émotions.
  2. la passion (rajas): la dispute émerge de l’envie d’un ou des deux partenaire(s) d’avoir raison.
  3. la raison (sattva): elles émergent lorsque les deux partenaires se disputent pour trouver ensemble une solution

Comment avoir des disputes de la troisième catégorie?

Il faut se disputer tout en aimant son partenaire et en désirant former une équipe avec lui/elle. Pour cela il faut faire preuve d’humilité, d’empathie. Il faut lâcher notre envie d’obtenir de l’attention. Identifie à l’écrit la raison de ta colère et de votre dispute.

Pour pouvoir jouer le rôle de médiateur dans notre propre dispute, nous devons être capable de l’observer de manière neutre, et pour ça de dépasser notre ego. D’où l’intérêt de s’excuser, si cela est sincère.

Il est utile de connaître ta manière de rentrer en conflit. Les différences à ce niveau entre deux partenaires mènent parfois à une incompréhension et aggravent la dispute: l’un veut en découdre tout de suite tandis que l’autre veut d’abord réfléchir seul. Il est donc important d’identifier cela.

Gagner ensemble

L’auteur donne 5 étapes pour cela:

  1. De l’espace et du temps: choisir et planifier ensemble la dispute à l’avance (mauvais exemple: « tu veux te battre? On se retrouve gare du Nord demain 18h »)
  2. Expression: ne pas menacer, ni utiliser de mots extrêmes. Dire juste comment tu te sens et ce dont tu as besoin. Ecoute aussi ce que ton/ta partenaire a à dire.
  3. Gérer ta/sa colère: exprime ton intention de vouloir avant tout une belle relation avec lui/elle
  4. Engagement: atteindre un accord qui implique du changement, sans promesses irréalistes.
  5. Evolution: Si possible, s’excuser sincèrement de nouveau

Il y a trois étapes pour s’excuser sincèrement: accepter son erreur, montrer qu’on a compris son erreur, et agi pour ne plus la reproduire.

Accepter de ne pas être d’accord

Si tout ce qui a été dit juste au-dessus ne marche pas, vous pouvez accepter de ne pas être d’accord. Si la rupture est vraiment trop profonde, alors c’est la règle n°7 suivante qui doit peut-être être considérée.

Règle 7: on ne rompt pas dans une rupture

Ta tâche n’est pas de chercher l’amour, mais simplement de chercher et trouver les barrières en toi que tu as construites contre lui.

Djalâl ad-Dîn Rûmî, mystique persan

Des signes de désordre

Les raisons d’une rupture peuvent être nombreuses. L’idée essentielle est qu’elles s’accumulent progressievement et gagnent avec le temps de l’importance si elles ne sont pas traitées régulièrement.

L’auteur donne les 4 causes les plus évidentes de rupture:

  • l’abus ou l’agression, qu’elle soit sexuelle, physique, émotionnelle, verbale, financière, digitale, ou toute forme de harcèlement. Interroge-toi: as-tu peur dans ta relation? As-tu peur d’être toi-même? Te sens-tu libre de partager pleinement ta personnalité et tes goûts véritables avec elle/lui?
  • L’infidélité, même si elle mène parfois aussi à une relation encore plus profonde. Cela nécessite toutefois du temps, la capacité à pardonner et à renouer la confiance. J.S. met aussi en garde contre quitter son partenaire pour un nouveau: nous devons le faire seulement si nous le quitterions pour être seul.
  • Perte d’intérêt: les signes possible sont que tu n’as plus spécialement envie de le/la voir, et cette tendance dure. Tu te sens vidé.e et bas.se en énergie en sa présence.
  • Perte d’intimité: tu n’as plus l’élan de partager avec elle/lui. L’intimité peut être nourrie, il y a des clefs pour cela.

Comment nourrir l’intimité?

L’intimité se développe lorsqu’on apprend et grandit ensemble.

Pour cela, tu dois être déjà individuellement dans une démarche d’apprentissage et de croissance personnelle. Changer ta routine, tester de nouvelles choses.

Voici trois manières de partager des aventures avec ton/ta partenaire:

  • Les divertissements (même regarder la télévision ensemble)
  • Les expériences/expérimentations: visites, classes, découvertes, spectacles, concerts, voyages ensemble, le bénévolat, des activités caritatives, bref, des activités nouvelles et excitantes…Pourquoi tout cela? La situation du « jeu » est idéale pour apprendre. La nouveauté et l’excitation favorisent l’attirance et la romance (Ces deux affirmations sont soutenues scientifiquement)
  • L’éducation: vous pouvez, ou non, partager les mêmes classes. L’essentiel est de t’enrichir personnellement pour pouvoir ensuite partager avec ta partenaire.

L’intimité se développe lorsqu’on exprime notre gratitude.

Elever ou séparer

Parfois, le fossé est trop large, la charge est trop importante pour les épaules de toi et de ton partenaire. Il reste alors la rupture, qui est toujours mieux que de rester à stagner ensemble.

J.S. en profite pour nous inviter à mettre en place ou en tout cas réfléchir à un « système de soutien », de personnes différentes aptes à nous aider pour chaque catégorie de notre vie: spiritualité, finances, relations, santé, mental, émotionnel…l’idée est de répartir tes oeufs dans divers paniers, de te faire aider de plusieurs personnes différentes.

Pour transformer un challenge qui semble au départ insurmontable et doit mener à la rupture, J.S. propose de le faire passer d’intolérable à tolérable, puis d’amener un degré de compréhension, puis d’acceptation, et enfin d’appréciation.

Parfaire la séparation

Parfois, nous restons dans une relation par peur d’être seul. Nous espérons faussement que notre partenaire va changer, alors que nous avons essayé maintes fois de le changer.

(Cela renvoit à ce dont parle Don Miguel Ruiz dans son livre « La maîtrise de l’amour », chroniqué ici: « acceptez complètement votre partenaire ou quittez-le »)

Comment accepter une séparation

Dans notre cerveau, la même zone est activée par le manque d’un être cher que par le manque lié à la consommation de cocaïne. Il est donc naturel d’être en manque de quelqu’un, aux premiers temps d’une rupture.

Peu importe à quel point tu te sens aujourd’hui vide, brisé émotionnellement, ton âme est garantie « incassable » par la Bhagavad Gita. Tu n’es pas la douleur. Tu la transcendes.

Comment annoncer une séparation

Il n’y a pas de manière parfaite. Il faut à la fois être honnête, y aller doucement, tout en ayant assez de conviction. Ça n’a rien de facile, et c’est normal.

Comment la surmonter le plus vite possible

Pour surmonter une séparation, il faut couper tout contact, que ce soit physique ou virtuel. Tu peux en profiter pour approfondir tes autres relations. En particulier si tu te fais quitter, ne cherche pas du réconfort auprès de cette personne qui est justement la source de ton inconfort. Ne cherche pas à te venger non plus. A plusieurs reprise, J.S. répète de prendre soin de son karma – la loi de la causalité. Fais aux autres seulement ce que tu aimerais qu’ils te fassent. Cela veut dire, dans le cas de la rupture, de ne pas causer de souffrances inutiles à ton ancien.ne partenaire.

Tu es la seule personne qui est capable de te soigner réellement, de t’apporter du réconfort. Fais la liste de tout ce que cette personne t’a fait de mal, d’une manière ou d’une autre. Celle-ci te fera réaliser à quel point ce partenaire n’était pas bon pour toi.

Apprends les leçons du karma

Pour bien apprendre, il faut accepter, après certes un retrait temporaire, les mémoires douloureuses. Comme pour les blessures physiques, la guérison des blessures émotionnelles demande du mouvement, de la pratique. Cette acceptation va te permettre de tirer la leçon de cette relation, et de l’intégrer pour t’épanouir. Il y en a toujours une.

Parenthèse: exemple personnel de leçons tirées

[Ceci n’est pas tiré du livre, c’est un exemple personnel]

D’abord, j‘ai gagné en maturité émotionnelle et en discernement sur ce qu’une personne me dit. Ensuite, j’ai appris que mes signaux corporels, tels que l’épuisement et la maladie, ont une signification profonde et méritent d’être entendus. Enfin, j’ai compris l’importance de me respecter et de me placer en haut de mes priorités au même titre que ma partenaire. Cela implique de poser des limites claires sur ce que je veux et ce que je ne veux pas, dès le début.

Enfin, j’ai appris à me témoigner de la bienveillance. Ma vision de l’amour a muri. Avant j’aimais en me consacrant entièrement et unilatéralement à l’objet de l’amour. Pour moi aujourd’hui, aimer, c’est s’aimer soi et aimer l’autre, peu importe son propre degré d’amour.

Aimer, c’est donner. Cela, je l’avais compris intellectuellement, sans l’avoir intégré pleinement. Mon don était encore intéressé, j’attendais qu’on me témoigne le même amour de la même façon en retour. Ça n’est pas possible! Ce que je n’avais pas compris intellectuellement, et encore moins intégré, c’est qu’aimer, c’est se donner à soi-même.

Se reconstruire après une rupture

Lorsque l’on se fait quitter, une partie de la douleur vient du fait que la valeur que nous représentions pour quelqu’un a disparu. Nous devons définir nous-même notre propre valeur.

Cela peut signifier d’attendre un peu de temps avant de recommencer à entrer de nouveau en relation amoureuse. Tu peux par exemple prendre du temps pour tes amitiés. C’est le temps idéal pour apprendre à te connaître et pour investir en toi.

L’expansion infinie de l’amour

L’amour n’est pas que pour nos enfants, nos amis proches, notre famille, notre compagne. L’amour est pour tout le monde.

On n’est jamais « arrivé ». Notre amour ne sera jamais parfait et méritera toujours d’être approfondi, à chaque jour de notre vie.

Ça semble triste et pourtant c’est une bonne nouvelle: ton coeur est fait pour être brisé. C’est en se brisant encore et encore qu’il s’ouvre et se connecte profondément à l’autre.

[J’ai pu constater moi-même mon ouverture, non seulement avec le regain d’empathie et de connection que je ressens depuis ma rupture avec toutes les personnes qui me témoignent de leurs histoires de coeur, et aussi de manière virtuelle en découvrant l’immense et bienveillante communauté en ligne des dépendants affectifs, dont on trouve un échantillon ici notamment]

Partie 4 – Connection: apprendre à aimer tout le monde

Règle 8: aimer encore et encore

Pour devenir amour, commence par en donner, ne serait-ce qu’un tout petit peu, au plus de personnes possible.

L’amour ne doit pas forcément être romantique. La romance est un tremplin facultatif vers un amour plus grand, plus vaste, plus englobant.

A ce niveau là, le but devient simplement de servir les autres. Nous réalisons l’interconnection entre tous les êtres. Nous réalisons que nous sommes tous un. La science montre les effets bénéfiques au niveau physique d’aider les autres (voir ce papier par exemple).

On trouve l’amour en nous en le donnant aux autres. En le donnant à tout et à tous, même le plus corrompu des hommes. Même celui qui a oublié en apparence totalement l’amour qu’il est.

Comment donner l’amour?

Donner de l’amour est possible lorsque nous arrivons à un point de notre existence ou nous en avons plus qu’assez pour nous-même. Nous passons d’étudiant à ambassadeur de l’amour.

Les pièges de l’ego et les difficultés à ressentir de l’empathie même pour les personnes que nous ne rencontrerons jamais en personne (c’est-à-dire le plus clair de l’humanité), sont les principaux challenges que l’amour universel nous demande de franchir avant de se laisser (re)trouver.

Cela vient avec la pratique.

Aimer ceux les plus proches de nous

Commence avec tes proches: ta famille, tes amis, par nos actes et nos paroles, et aussi par notre compréhension, notre confiance placée en eux, notre acceptation et notre appréciation.

Il est particulièrement important, et aussi particulièrement complexe, d’aimer ceux qui ne nous aiment pas, et ceux qui sont toxiques. L’effort est d’autant plus récompensé. Cela ne nous empêche pas, bien au contraire, de nous respecter et d’assurer notre propre intégrité avant tout.

Préfère aimer avec qualité de loin plutôt qu’échouer à aimer de près, si tu ne te sens pas prêt. Fais de ton mieux mais ne te force pas.

Pour mieux aimer tes proches, l’auteur propose de les hiérarchiser par cercles plus ou moins proches (cercle intime, bons amis, amis, connaissances, personnes que tu connais de vue), et de leur allouer conséquemment ton temps de manière délibérée.

Apprécie tes collègues

Généralement, l’amour que l’on témoigne dans le monde professionnel est moins profond, moins personnel. J.S. Shetty donne quelques conseils pour l’approfondir et l’étendre doucement, par l’expression de la gratitude, la reconnaissance et l’appréciation notamment.

Dans un environnement dominé par la peur et le culte du résultat toutefois, il est judicieux de protéger son coeur avant tout. Il faut avoir de la compassion pour la peur et en même temps savoir parfois garder ses distances pour ne pas en être porteur à notre tour.

Les initiatives associatives

Pour étendre sainement sainement notre amour à la communauté, il faut le faire à partir d’un espace dénué d’envie de contrôle ou de pouvoir.

Il est inévitable, lorsque notre aura grandit, de rencontrer en proportion les critiques.

Le moyen le plus simple de donner de l’amour à chaque personne que nous croisons est le sourire (c’est ce que je me suis entrainé à faire dans mon challenge relation). C’est contagieux ! 🙂

Toutes les sortes d’engagements associatifs locaux, que ce soit pour permettre un meilleur accès à la culture, à la socialisation, aux besoins matériels de base, etc, contribuent à rendre le monde meilleur et à diffuser l’amour.

Enfin, nous pouvons nous connecter, donner et recevoir de l’amour de la Terre, de la nature elle-même.

Pour résumer, voici les différentes strates d’amour que nous pouvons explorer en tant qu’être humain: la famille, les amis, les collègues, la communauté, les étrangers, les organisations, la Terre.

Demande toi chaque jour, en chaque circonstance, comment tu peux donner de l’amour au monde et aux gens autour de toi. Et fais-le 🙂 ! Ne sous-estime pas la portée de tes actions, même si elles te semblent en apparence insignifiantes.

(comme le dit Gandhi: « Peu importe ce que tu fais, ce sera insignifiant, mais c’est très important que tu le fasses »)

L’auteur propose une pratique méditative pour ressentir en nous l’amour, dans nos souvenirs, et l’étendre de plus en plus largement jusqu’à atteindre tout le monde.

Ma lecture personnelle du livre 8 Rules of Love : how to find it, keep it, and let it go, de Jay Shetty

Des enseignements inspirants et pragmatiques

J’ai trouvé dans chacune de ces 8 règles des enseignements parfois confortables à entendre – la règle n°1 – parfois inconfortables – la règle n°5 – voire très inconfortables pour moi – règle n°7 – et la plupart du temps profondément inspirantes et éclairantes – la règle n°8 pour n’en citer qu’une seule.

Ces enseignements sont très bien articulés, expliqués et illustrés, que ce soit de par les nombreux exemples de la vie personnelle de l’auteur, les exemples issus de la vie des personnes qu’il a accompagnées, les nombreuses références scientifiques, et aussi l’ouverture très grande aux Védas et aux autres travaux modernes de la psychologie et des neurosciences.

Ces enseignements demandent à être intégrés par la pratique. Les nombreux exercices donnés par l’auteur à la fin de chaque chapître vont dans ce sens. Je vais utiliser l’opportunité de mes Challenges Relation pour cela.

Une comparaison osée avec Mark Manson

C’est intéressant de voir les points communs et les différences entre la vision de cet ancien moine et celle de Mark Manson, spécialiste de la drague et auteur de L’art subtil de séduire (ma chronique est disponible ici).

Pour prendre un seul exemple, Mark Manson décrit le début d’une relation ainsi : au terme de la phase d’approche, on a un rapport sexuel, ensuite on décide de ce qu’on veut faire avec la relation. Ici, Jay Shetty considère que la proximité physique génère tout un tas d’hormones qui biaisent notre jugement, et qu’il faut mieux y aller doucement au départ pour être certain de la compatibilité avec son partenaire, pas seulement sur le plan physique. Il mentionne notamment la règle des 10 rencarts, et donne 3 catégories à explorer pour déterminer la compatibilité : personnalité, valeurs, objectifs.

Je pense qu’on peut avoir confiance en deux fondamentaux qui ne font aucun doute et qui sont confirmés par les deux auteurs : l’importance primordiale de l’authenticité dans une relation, et une compatibilité basée sur un socle de valeurs, d’objectifs, de personnalité (pour Mark Manson, c’est plus ou moins ce qu’on retrouve avec son pilier de la « vie vraie »).

Une lecture forte en émotions

Ce livre m’a fait beaucoup revenir sur les erreurs que j’avais faites dans mes précédentes relations :

  • La première et la plus importante avait été, bien sûr, de négliger mon dharma, comme dit l’auteur. C’est-à-dire, de placer une priorité absolue sur une personne plutôt que sur mes passions dans la vie.
  • J’ai aussi appris dans ce livre l’importance fondamentale d’apprécier la solitude que j’expérimente. Si je n’apprends pas à l’apprécier et à la savourer pleinement comme le cadeau inestimable qu’elle est, je ne rentrerai pas sainement en relation avec quelqu’un.
  • J’ai aussi réalisé qu’étudier les relations ne pouvait pas être un subtitut pour les relations elles-mêmes. Malgré toute la connaissance livresque que je peux accumuler, rien ne remplace l’expérience.

Bref, ce livre a fait remonter de nombreux points de douleur concernant mon rapport aux autres et à moi-même, qui méritaient et méritent encore d’être vus, entendus, et pleinement intégrés et compris pour pouvoir avancer dans de futures et saines relations.

La frustration et le ressentiment que j’ai ressentis à certains passages du livre, notamment celui sur la rupture, ne sont que le symptôme de ce qu’il me reste encore à transformer pour m’épanouir davantage. J’ai réalisé que j’avais besoin de solitude. J’ai besoin de créer cet espace de qualité intérieure qui me permet de m’écouter au quotidien, et de m’aimer un peu plus chaque jour.

Commente et partage 🙂

Je suis très heureux d’avoir pu t’aider, ne serait-ce qu’un tout petit peu, au travers de cette chronique. Si tu as aimé, voici ce que je t’invite à faire: commente cet article et partage-le.

Belle journée et à bientôt,

Love <3

Maxime

Si vous avez aimé l'article, partagez le ! :)

Laisser un commentaire