Au premier plan, deux mains jointes, signe d'une relation et d'amour, et à l'arrière-plan un arbre, symbole de sagesse, d'apprentissage, et d'amour
Amour de soi,  Relation

La maîtrise de l’amour : Apprendre l’art des relations

Cher lecteur,

Bonjour et bienvenue sur le Blog Cultive l’amour de toi ! J’ai lu La maîtrise de l’amour : Apprendre l’art des relations, de Don Miguel Ruiz, juste après une rupture amoureuse, à un moment de grande frustration dans ma vie où j’en avais marre d’être dépendant des autres pour recevoir de l’amour, de l’attention, de la reconnaissance, pour m’aimer et me sentir aimé… Ce livre m’a beaucoup aidé, et je me suis reconnu dans nombre des exemples qu’il donne. Il a transformé ma vision de l’amour, et ma pratique de l’amour dans ma vie quotidienne. C’est pourquoi je veux t’en parler aujourd’hui, car je sais qu’il pourra t’aider aussi ! (enfin, disons que je suis à peu près sûr à 99,9% 🙂 )

Bonne lecture à toi !

Ce livre est de l’auteur mexicain Don Miguel Ruiz. Il explique comment vivre le véritable amour et non une dépendance déguisée, en particulier dans les relations.

J’ai trouvé ce livre particulièrement intéressant et captivant pour les exemples qu’il donne, les histoires qu’il raconte qui sont riches en enseignements et m’ont beaucoup fait réfléchir.

Don Miguel Ruiz

Don Miguel Ruiz est un auteur mexicain qui est notamment l’auteur du célébre best-seller de la littérature new age, Les 4 accord toltèques. Il se dit “chaman” de la tradition toltèque, apportant à son oeuvre et aux messages qu’il transmet une certaine coloration mystique assez attrayante pour les amateurs de mystère et de sagesse ancestrale, comme tu l’es peut-être.

Sans forcément adhérer à son sympathique univers, on peut sans nul douter puiser dans les pages de ce livre des pensées qui sonnent très juste sur la nature humaine et sur notre manière d’entrer en relation. Plus que cela, j’ai particulièrement apprécié à quel point l’auteur visait juste dans les exemples concrets de ce qu’il ne “fallait pas faire” en relation (exemples dans lesquels je me reconnaissais un peu trop souvent d’ailleurs).

Ce livre part d’un triste constat assez dérangeant quand on accepte de le regarder en face, sur le niveau existant aujourd’hui dans la grande majorité des relations entre les êtres humains. Elles sont trop souvent, et même dans la majorité des cas, basées sur la peur. La peur de qui, de quoi ? Je ne suis pas sûr de ce que l’auteur veut dire exactement par cela. ll la décrit toutefois avec une acuité qui raisonne avec ma propre expérience. A vous de voir si cela résonne avec la vôtre.

Les Toltèques

Ce court passage présente la tradition toltèque dont Don Miguel Ruiz se dit être issu. On retrouve souvent ce passage au début des livres de cet auteur mexicain. Au-delà du caractère avéré ou non de ces affirmations, ce petit passage a pour effet d’appâter la curiosité du lecteur et de renforcer la crédibilité des enseignements du livre : ce ne sont plus des paroles en l’air prononcées par un bonhomme, mais la transmission à travers un homme d’une sagesse millénaire !

Evidemment, on est en droit, et même en devoir, de ne pas gober à la lettre tout ce que dit l’auteur ! Don Miguel Ruiz le dit lui-même au chapître 11 :

Vous n’avez pas à me croire, mais à penser et à effectuer des choix. Croyez ce que vous voulez croire, en fonction de ce que je dis, mais seulement si cela a un sens pour vous, si ça vous rend heureux. Si telle idée vous rapproche de votre éveil, faites le choix de la croire. Je suis responsable de ce que je dis, mais pas de ce que vous comprenez. Nous vivons dans des rêves totalement différents. Même si ce que je dis est absolument vrai pour moi, ce n’est pas forcément le cas pour vous. La première règle est donc très facile : Ne me croyez pas.

Don Miguel Ruiz

Comme pour tout livre donnant des conseils sur la manière dont il faut vivre sa vie, il faut donc le mettre à la rude épreuve de la pratique. Tu peux en appliquer les principes durant une durée donnée, par exemple pendant une semaine, et en observer les effets : quelles conséquences cela a t-il sur ton quotidien ? Ton rapport aux autres ? A toi-même? Quels changement observes-tu (ou non) dans ton bien-être, dans tes relations ? 

/!\ Warning /!\

Dans ce résumé de La Maîtrise de l’Amour, je ne prétends pas avoir une vision claire et objective de ce que l’auteur veut dire, je rapporte simplement ce que moi j’ai compris (chacun comprends ce qu’il veut), en quoi cela m’est utile et comment je l’applique dans ma vie.

Introduction : le Maître

C’est l’histoire d’une personne lambda qui un jour écoute un “maître”. Il est si enthousiasmé par ce qu’il dit, qu’il vient voir le “maître” à la fin de son speech pour l’inviter à dîner le soir même. Le maître accepte.

Remplie de joie, la personne se lance dans de grands préparatifs : elle nettoie toute sa maison pour préparer sa venue, elle achète les meilleurs aliments, la meilleure boisson, cuisine les meilleurs plats, achète les plus beaux vêtements pour le maître.

Le soir arrive. Le maître est en retard. Enfin, quelqu’un sonne à la porte. Mais ce n’est pas le maître ! C’est quelqu’un qui a faim. Alors la personne lambda lui offre le repas qu’elle avait préparé au maître.

La porte sonne de nouveau. La personne lambda ouvre. Toujours pas le maître ! C’est quelqu’un qui a soif. La personne lambda lui offre la boisson qu’elle destinait au maître.

Enfin, ça sonne une troisième fois. Toujours pas le maître ! C’est quelqu’un qui a froid. Alors il lui offre les vêtements du maître.

Le maître n’arrive pas, ce soir-là. Déçue, la personne lambda va se coucher.

En songe, le maître lui apparaît alors et lui explique qu’il est venu trois fois dans sa maison ce soir-là.

La personne lambda se réveille alors toute joyeuse et réalise que le maître est en fait tout le monde. Il réalise qu’aimer quelqu’un, peu importe qui, c’est aimer le maître.

Chapitre 1 – L’esprit blessé

Ton pouvoir créateur

Peut-être n’y avez-vous jamais songé, mais à un niveau ou à un autre, nous sommes tous des maîtres. Nous sommes des maîtres, car nous avons le pouvoir de créer nos vies et de les diriger.

Don Miguel Ruiz

Nous sommes des maîtres, et nous créons tous nos propres vies. Nous sommes responsables de la qualité, peu importe laquelle, de ce que nous vivons. Par responsabilité, ce qui est entendu ici, ce n’est pas “c’est de notre faute si tout va mal”, mais plutôt “nous sommes en pouvoir de tout changer et de tout transformer, en nous-même et dans notre vie”.

Deux prérequis pour créer de l’amour

Pour créer et maîtriser l’amour dans notre vie, il y a deux prérequis :

L’entraînement

Pour cela, la règle est simple, c’est la pratique. C’est en pâtissant que l’on devient pâtissier, c’est en conduisant qu’on apprend à conduire. Et c’est en aimant qu’on apprend à aimer.

La connaissance et la conscience

Qu’est ce que ça veut dire ? D.M.R. l’illustre avec une histoire :

[Il y a fort longtemps, dans une galaxie très lointaine], il y avait une planète, habitée par des être humains. TOUS ses habitants étaient atteints d’une maladie de peau. Ils ressentaient à cause d’elle une douleur insupportable du fait du simple contact physique. Ces personnes se protégeaient donc en permanence, et c’est fort compréhensible.. Cet état de souffrance était devenu normal.

Imaginez que cette planète dont D.M.R parle, c’est la nôtre, et que ses habitants, ce sont les êtres humains. A une différence près : le corps souffrant dont il parle, ce n’est évidemment pas le corps physique. C’est…le corps émotionnel !

On comprend à quel point nos émotions sont blessées lorsqu’on voit les dégâts que peuvent causer les relations sentimentales, où nous laissons l’autre s’approcher de notre “peau” émotionnelle, et donc de ses blessures. Pourquoi dit-on ou pense t-on de quelqu’un qu’il “remue le couteau dans la plaie”, sinon pour parler de nos plaies émotionnelles ?

Miguel nous invite ici à prendre conscience que nous sommes tous blessés. Pour guérir, il faut d’abord reconnaître sa maladie !

D.M.R. parle du “mitote”, rêve dans lequel chacun est plongé et qui l’empêche de voir le pur amour, la Vie que nous sommes.

La domestication

L’auteur conte une seconde histoire :

Imaginons que nous visitions un jour une planète où le corps de tous les habitants est guéri, tous peuvent interagir dans l’amour et la joie, librement, sans être blessés. Puis imaginons que nous sommes un habitant de cette planète idéale et sommes téléportés sur cette Terre. Vous êtes la seule personne sur Terre à ne pas ressentir de douleur émotionnelle dans vos interactions avec les autres habitants de la Terre. Comment interagiriez-vous alors avec eux ?

C’est ce qui arrive lorsque nous naissons. L’état normal de l’être humain est celui de l’enfant qui joue. L’enfant n’a au début aucune blessure émotionnelle. Puis en grandissant, nous “captons” la maladie que tous les habitants ont, par apprentissage, imitation. Par le conditionnement, l’éducation.

L’auteur appelle ça la domestication. Il décrit avec des mot qui me semblent justes comment l’enfant passe d’un état d’ingénuité à un état gouverné par nos différentes peurs. Comment nous finissons par nous oublier, par oublier notre identité au travers de ces peurs.

Image extérieure versus image intérieure

L’auteur dit qu’il y a un décalage entre l’image intérieure que nous avons de nous-même et l’image que nous projetons à l’extérieur. Ceci est particulièrement visible et est à l’origine de bon nombre de nos troubles relationnels. La bonne compréhension au sein d’un couple est mise à mal aussi, car chacun des deux partenaires essaye :

  • de conformer l’autre à l’image qu’il a de lui
  • de se conformer à l’image qu’il pense que l’autre a de lui

Ce décalage entre les images intérieure et extérieure est ce qui rend difficile de s’aimer, à partir de l’adolescence dit l’auteur.

La souffrance vient de notre attachement à ces différentes images.

D’où l’importance que nous donnons à l’opinion d’autrui, qui se révèle être une tentative de conformer notre image extérieure à ce que les autres attendent.

Pourquoi ? Parce que nous sommes persuadés que le Rêve (le rêve de la planète : le « mitote », et notre propre rêve) est réel.

Chapitre 2 – La perte de l’innocence

Le corps humain est comme une radio

Le corps humain est comme une radio réglée à sa naissance sur la fréquence de l’amour. Nous vibrons l’amour naturellement. Les enfants sont très sensible aux émotions des autres, ils les ressentent très fortement. C’est pourquoi, dès petit, nous sommes influencés par les émotions de notre entourage. Notre fréquence change alors.

L’énergie émotionnelle qui règne au sein de notre famille règle notre corps émotionnel sur cette fréquence.

(ajout personnel : on peut dire que l’entourage est aussi beaucoup influencé par les vibrations du bébé, c’est pourquoi on est aussi attendri 🙂 )

Ce changement de fréquence dépend aussi  de notre réaction personnelle. C’est pourquoi il y a des différences entre les frères et soeur.

L’infection des plaies émotionnelles

Nous sommes happés dans un système basé sur la récompense (ex : amour, tendresse, câlins…) et la punition (ex : humiliation, réprimande, fessée…).

L’infection de certaines plaies émotionnelles est dûe, selon l’auteur, au sentiment d’injustice. Ce sentiment a lieu lorsqu’on reçoit une punition mais qu’on ne comprend pas pourquoi. L’auteur affirme que, lorsque nous nous faisons attaquer sans être conditionné, nous réagissons sans retenue. Nous rendons la pareille. Si notre père nous frappe, nous le frappons en retour. Une réaction retenue, émotionnelle par exemple (pleurer, être triste, vouloir se venger, etc.) est donc déjà un signe de domestication. C’est signe que du poison émotionnel est déjà présent, et conditionne déjà notre vie.

Nous gardons en nous ce poison, ce ressentiment, et celui-ci modifie notre manière de vivre. Nous devenons une autre personne pour nous protéger. Nous voulons nous purger en déversant notre poison sur autrui. Cela a des conséquences sur toutes nos relations, et notamment les relations de couple. Lorsqu’on ne peut déverser pas son poison sur une personne car elle est trop puissante, on le déverse sur plus faible que soi. 

L’auteur ne fait porter la responsabilité à personne, tout comme personne n’est responsable d’avoir une maladie de peau. Il appuie juste sur le fait qu’il faut en être conscient pour avancer et guérir.

Le Juge et la Victime

Ces deux personnages font partie de notre paysage intérieur. Le premier est celui qui juge tous nos actes et ceux des autres, décide du bien et du mal, et nous punit quand il le juge nécessaire. La Victime est la partie de nous qui porte la responsabilité de ce jugement. C’est la partie en nous qui se lamente.

Le Parasite

Selon l’auteur, les toltèques appellent “parasite” l’ensemble des croyances limitantes, sur lesquelles se fondent le Juge et la Victime, et qui nous empêchent de vivre dans la joie. Le Parasite se propage de génération en génération et se nourrit de la peur.

Nos relations ne marchent pas car nous cherchons à être parfait aux yeux des autres. Cela est impossible. Nous ne pouvons pas être parfait. Et nous pouvons nous pardonner pour cela.

Selon Miguel Ruiz, une relation “en enfer” peut atteindre un équilibre lorsqu’un partenaire maltraite l’autre partenaire à la hauteur de ce que le Juge intérieur de celui-ci estime devoir l’être. Et vice-versa.

Pourtant, Miguel Ruiz affirme et réaffirme que cela est parfait, que notre situation, même douloureuse, est parfaite pour nous faire évoluer.

La vie vous apporte exactement ce dont vous avez besoin. Il existe une justice parfaite en enfer. Il n’y a personne à condamner. On peut même affirmer que notre souffrance est un cadeau.

Chapitre 3 – L’homme qui ne croyait pas à l’amour

Dans ce troisième chapître, une nouvelle histoire nous est contée pour nous faire comprendre de nouveaux enseignements.

C’est l’histoire de l’homme qui ne croyait pas en l’amour….

Il était une fois un homme très érudit qui ne croyait pas à l’amour, et avait passé sa vie à le démontrer très brillamment. Il convaincquait toutes les personnes qu’il rencontrait. Il affirmait que la plupart des relations amoureuses étaient comme celle d’un toxicomane avec son dealer. Toxiques. Dépendantes. Néfastes. Destructrices. L’une des deux personnes dans la relation était plus dépendante de l’autre, et l’autre contrôlait alors la première.

Note : Plus tard dans le livre, Miguel utilisera l’image du livreur de pizza. (Chapitre 6 : la cuisine magique) pour expliquer symboliquement comment se libérer d’une telle relation !

Un jour, cette homme qui ne croyait pas en l’amour rencontra une femme dans un grand chagrin. Celle-ci, à la suite d’une douloureuse rupture, était devenue persuadée que l’amour n’existait pas.

L’homme et la femme nouèrent alors une très belle relation d’amitié, tellement ils se rassemblaient sur ce désaccord commun qu’ils avaient avec l’existence de l’amour.

Ils se respectaient, et passaient de bons et beaux moments ensemble. Leur relation ainsi grandissait.

Un jour, vint à l’esprit de l’homme que ce qu’il ressentait pour cette personne, c’était finalement peut-être de l’amour. Celle-ci lui confirma avoir eu la même idée, sans oser lui en parler.

Ils vécurent alors ensemble heureux.

L’histoire finit mal toutefois : l’homme un jour était si débordant de bonheur qu’il voulut en rendre la femme responsable, détentrice de ce bonheur. Cela brisa leur relation.

Morale de l’histoire

La fin, bien sûr, nous enseigne qu’il ne faut jamais placer son bonheur entre les mains de quelqu’un. Mais plusieurs autres éléments ont peut-être attiré ton attention (je donne ici ma manière de voir) :

  • il n’y a pas besoin de croire en l’amour pour le vivre ! Tu le vis peut-être aujourd’hui, en cet instant même sans le savoir 😉
  • c’est au contraire le fait d’être dépouillé de toute croyance, toute conception, toute attente sur l’amour qui a fait que ces deux personnes ont vécu une relation magnifique

Bon, l’histoire ne le dit pas mais moi je le dis, ils se retrouveront un jour 🙂 haha

Chapitre 4 – La voie de l’amour, la voie de la peur

Quelques principes généraux

La vie est un rêve, différent pour chaque personne. Connaît-on vraiment les gens qui nous entourent ? Celui de notre propre mère ?

La vie est une succession de petits rêves, cela explique pourquoi nous oublions, lorsque nous changeons de rêve.

Même dans une relation, deux personnes peuvent prétendre vivre le même rêve, alors que ce n’est pas le cas. Il faut donc respecter la différence.

Une relation c’est à deux, et pas plus qu’à deux. Une relation est entre deux personnes.

Malgré cela, même si deux personnes vivent chacune leur propre rêve, la relation est un rêve commun aux deux personnes.

Nous vivons tous deux types d’émotions : l’amour et la peur. Dans une relation, en moyenne aujourd’hui, c’est la peur qui prédomine. L’auteur nous donne quelques caractéristiques de celles-ci, nous permettant d’améliorer notre discernement. 

L’amour ne connaît aucune obligation, il n’a pas d’attentes, et il se fonde sur le respect. La pitié n’est pas fondée sur l’amour : avoir pitié de quelqu’un c’est lui manquer de respect. Mais avoir de la compassion découle de l’amour. L’amour est totalement responsable, tandis que la peur fuit la responsabilité. L’amour est toujours bon, il est inconditionnel. Le sens du devoir vient de la peur.

Quelques exemples pratiques

De nombreux exemples développés illustrent ces principes généraux.

La justice existe dans la voie de l’amour. Lorsqu’on fait une erreur, on la paie une fois et une seule, alors qu’on la paie souvent de nombreuses fois dans la voie de la peur.

On n’est responsable que de sa moitié dans une relation. On n’est pas responsable de l’autre. Seulement de nous-même.

Pour ne pas céder à la tentation de vouloir contrôler son partenaire, il faut voir la relation comme un équipe. Un partenaire est une personne avec qui on joue, on s’amuse, on passe un bon moment.

Dans la voie de l’amour, vous donnez plus que vous ne prenez. Et bien entendu, vous vous aimez tellement que vous ne permettez pas à des gens égoïstes de profiter de vous.

Miguel Ruiz insiste sur le fait que nous sommes entièrement responsable de notre moitié de la relation, et d’elle seulement. Nous sommes complètement responsable d’agir avec respect.

On peut passer de la peur à l’amour simplement en prenant conscience de notre état et en agissant.

Enfin, vous deviendrez conscient que personne ne peut vous rendre heureux et que le bonheur provient de l’amour que vous exprimez

L’auteur conclut ce chapître en répétant à quel point la pratique de l’amour conduit à sa maîtrise.

Chapitre 5 – La relation parfaite

Faire miauler son chien

Don Miguel Ruiz compare une relation parfaite à notre relation avec notre animal de compagnie, notre chat ou notre chien : il nous aime inconditionnellement et ne nous juge pas (notre chien en tout cas, moi les chats ils me jugent trop, je trouve). Et réciproquement (enfin la plupart du temps). Il n’essaie pas de nous changer. Et nous non plus (enfin la plupart du temps).

Pourquoi n’avons nous pas le même type de relation avec les humains que celle que nous avons avec notre chien/chat ? Telle est la question que se pose le sage toltèque.

Le partenaire parfait pour vous est donc celui que vous aimez tel qu’il est.

L’auteur donne un exemple drôle : essayer de changer son partenaire, c’est comme tenter de faire miauler son chien. Autant changer vraiment de partenaire !

Pour trouver un partenaire qui vous convient, la première chose est d’être vous-même avec les autres.

Acceptez complètement votre partenaire ou quittez-le

SI vous êtes déjà dans une relation aujourd’hui, vous avez deux choix : si vous avez envie de changer votre partenaire, c’est peut-être mieux de le quitter. Si vous décidez de rester, alors ouvrez-vous complètement à lui/elle. Acceptez-le, aimez-le totalement tel qu’il est. S’il éprouve le besoin d’être seul, ou malheureux, laissez-le vivre ce qu’il est.

Chacun ses ordures 😉

L’art de la relation : chacun ses ordures. Occupez vous de vos propres ordures émotionnelles, et laissez l’autre s’occuper des siennes. Vous êtes en droit de dire non s’il vous demande de l’aide pour ses propres ordures, tout comme il n’a pas l’obligation de vous aider avec les vôtres.

Si vous êtes heureux et votre partenaire malheureux, le meilleur moyen de l’aider est de continuer à être heureux ! Et inversement pour votre partenaire.

Communiquer avec amour et respect, c’est là la clé pour garder l’amour en vie et ne jamais se lasser d’une relation.

Chapitre 6 – La cuisine magique

L’auteur Miguel Ruiz compare notre coeur à une “cuisine magique” : imaginons que vous habitez une maison avec une cuisine où il y a des quantités abondantes de nourriture, avec laquelle vous pouvez confectionner tous les plats dont vous avez envie et besoin. Imaginez alors qu’un jour quelqu’un sonne à votre porte, et vous propose une pizza en échange d’un prix exorbitant. Vous refuseriez naturellement, n’est-ce pas ? En effet, vous pouvez confectionner cette pizza et bien plus dans votre propre cuisine ! Vous refusez donc poliment et proposez même peut-être à cet arnacoeur d’entrer dans votre maison pour lui faire goûter vos petits plats.

Cette “cuisine magique”, comme l’auteur aime à l’appeler, est en fait une image de notre coeur. Celui-ci produit une infinité d’amour auquel nous pouvons accéder et duquel nous pouvons jouir. Nous n’avons pas besoin des autres pour cela. La seule relation dont nous ayons vraiment besoin est celle que nous avons avec nous-même, notre cuisine magique, notre coeur quoi.

Avoir besoin de l’autre, ce n’est pas de l’amour, c’est de l’égoïsme. Etre en amour c’est avant tout donner de l’amour.

L’auteur dit que si nous réalisons cela et donnons généreusement notre amour, non seulement à nous-même mais à tout le monde, alors nous ne serons jamais seul, et tout le monde nous aimera.

Chapitre 7 – Le maître du rêve

Apprendre à contrôler ses réactions

Chacune de vos relations peut-être guérie, chacune d’elles peut être merveilleuse, mais ce processus de guérison commence toujours par vous.

Dans ce chapître, un projet ambitieux est exposé. C’est celui de non seulement prendre conscience de nos réactions, et en plus de cela, de les contrôler. Comme le dit l’auteur, c’est un travail qui nécessite une attention constante. Ce travail, c’est utiliser son libre arbitre.

Nous ne sommes pas responsable du conditionnement dans lequel nous sommes nés et avons grandi, mais nous avons le choix d’y rester ou non

L’exemple d’une relation malsaine

Don Miguel Ruiz donne l’exemple d’une jeune femme qui s’engage dans une relation malsaine avec un homme qui se drogue, malgré les avis de sa famille et des ses amis.

Pourquoi certaines personnes se droguent-elles?

Selon l’auteur certaines personne se droguent, d’une manière ou d’une autre, pour s’éloigner d’elles-même car elles n’arrivent pas à s’accepter telles qu’elles sont. 

Regarder la télévision ou manger en excès, se droguer, boire de l’alcool…toutes ces actions sont destructrices à long voire à court terme.

A partir du moment où nous nous acceptons nous-même, ces dépendances disparaissent.

“Vous acceptez désormais d’être avec vous-même et vous vous appréciez.”

Chapitre 8 – Le sexe : le plus grand démon de l’enfer

Dans ce chapître au titre accrocheur, Don Miguel Ruiz dénonce comme bien d’autres le conditionnement collectif imposé aujourd’hui encore sur le sexe et le désir.

Il prend l’exemple banal d’une femme mariée qui est attirée par un homme qu’elle croise. Il montre que la non acceptation de son désir conduit à une obsession mentale, à une culpabilité et à une souffrance.

Don Miguel Ruiz suggère ceci : “Il faut libérer le corps de la tyrannie du mental. Si nos besoins de nourriture et de sexe ne se trouvent plus dans la tête, tout devient facile. La première étape consiste donc à diviser les besoins en deux catégories : ceux du corps et ceux de la tête.”

A la fin  du chapître, Don Miguel Ruiz dit que ce processus de désidentification se poursuit : non, je ne suis pas ce corps… et je ne suis pas ce mental…et je ne suis pas cette âme ! Je suis la Vie.

Chapitre 9 – La chasseresse divine

Il faut “chasser” l’amour à l’intérieur de nous-même et non à l’extérieur, dans nos relations. Lorsque nous aurons trouvé l’amour en nous, nous démarrerons des relations tout à fait différentes à l’extérieur.

Pour illustrer la nécessité de chercher l’amour en nous, Don Miguel Ruiz parle du mythe d’Hercule et d’Artémis, la chasseresse divine.

Puis il nous explique comment chasser l’amour en nous. La première étape est de “capituler en tant que chasseur et en tant que proie”. En des termes plus simples foutez-vous la paix (ces derniers termes sont les miens, non ceux de l’auteur 🙂 )

Comme le dit l’auteur, se foutre la paix, ou selon ses propres termes, combattre notre parasite interne, c’est un combat de tous les instants. Les guerriers toltèques de sa tradition se rebellent contre eux-mêmes !

Il explique aussi que, dans une relation, les parasites des deux partenaires s’allient, se liguent contre nous-même et notre partenaire ! Voilà pourquoi nous pouvons éprouver de la compassion pour nous-même et notre partenaire ; nous pouvons comprendre et accepter pleinement que la relation est une opportunité offerte à nous et à notre partenaire d’affronter nos parasites respectifs.

Chapitre 10 – Voir avec les yeux de l’amour

Ce chapître traite de la relation que nous avons avec nous même, avec notre corps :

Si vous observez votre corps, vous découvrirez des milliards d’être vivants qui dépendent de vous. Chaque cellule de votre corps est un être vivant dépendant de vous. Vous êtes responsable de tous ces êtres. Pour chacun d’eux, vous êtes Dieu. Vous seul pouvez leur fournir ce dont ils ont besoin : vous pouvez les aimer ou être méchant envers eux.

L’auteur nous partage également de sa vision de la vieillesse, vision qui va à l’encontre de l’idéal de l’éternelle jeunesse en tant que chose même désirable.

Nous résistons au vieillissement car nous croyons que si quelqu’un est vieux, il n’est plus beau.

Vieillir est merveilleux, tout comme grandir est merveilleux

C’est de loin le chapître que je préfère, dans ce livre ! Il est plein de beauté et donne beaucoup d’espoir sur le potentiel humain.

Chapitre 11 – Guérir le corps émotionnel

Ici, le toltèque donne les trois points pour guérir des blessures émotionnelles.

  1. Revenir à la vérité. Arrêtez de croire qui que soit, y compris soi-même, y compris la personne écrivant ces lignes, car tout le monde ment en permanence.
  1. Pardonner et demander pardon. Pardonnez tout, même ce qui ne vous semble pas pardonnable.
  1. S’aimer soi-même.

Don Miguel Ruiz avoue s’être inspiré, pour ces trois points, d’un certain “grand Maître” d’il y a 2000 ans environ. On se demande de qui il parle.

Chapitre 12 – Dieu en vous

En toute honnêteté, je n’ai pas les mots pour résumer ce chapître.

Tout est parfait. Même l’imperfection. Même l’enfer. Même la souffrance.

Le paradis et l’enfer sont déjà là, dans notre esprit. Nous choisissons à chaque instant de créer l’un ou l’autre.

Don Miguel Ruiz décrit l’ »éveil” selon lui, comme le fait d’être sobre au milieu d’une foule de gens bourrés.

Il raconte une histoire de la création de l’univers par Brahma et Maya, divinités issues de la cosmogonie indienne.

Chapitre 13 – Prières

Ce dernier chapître contient des textes censés être lus et vécus par le lecteur.

Ce sont des invitations à se recentrer sur soi, des méditations, et bien plus…

Ma vision personnelle du livre de Don Miguel Ruiz

Au-delà des enseignements de ce livre, ce qui est frappant lorsqu’on le lit, ce sont les exemples de situations concrètes que l’auteur donne. On peut être sûr de se reconnaître dans au moins quelques exemples. En tout cas, ça a été mon cas !

Don Miguel Ruiz a une manière de s’adresser directement à nous, lecteurs, qui fait que l’on se sent concerné par ce qu’il dit. Ce livre m’a poussé à l’introspection, à observer ma vie, et notamment mon enfance sous un angle nouveau, avec des clefs de lecture nouvelles.

Je trouve extrêmement puissant pour la réalisation et la transformation de notre intérieur d’écouter les histoires et les contes de Miguel Ruiz. Métaphores de nous-même, ils représentent symboliquement notre “problème” pour mieux en indiquer la solution.

Comment je mets les enseignements de ce livre en pratique

Lorsque vous prenez une douche ou un bain, traitez votre corps avec amour, honneur, gratitude et respect.

extrait du chapitre 10

La pratique du “puja” ou l’amour de soi au quotidien

Pour commencer, le plus important est la pratique quotidienne que ce livre m’a poussé à mettre en place. Il s’agit du “puja” quotidien, décrit au chapître 10. L’amour de soi est décrit dans ce livre comme le centre et le point de départ pour pouvoir nouer des relations saines. Il faut commencer par soi. Le “puja” est une pratique qui consiste à simplement prendre du temps, quotidiennement, pour se témoigner de l’amour. Ce peut-être aussi simple que prendre une douche, se faire un petit auto-massage au réveil ou à n’importe quel moment, ou simplement prendre un moment pour respirer et se recentrer sur soi, son corps, ses sensations. 

Se témoigner de l’amour ainsi dans un rituel quotidien est très puissant sur le long terme. Selon le sage toltèque, si nous le faisons régulièrement, cela augmentera progressivement notre amour de nous-même et notre propre estime. Cela aura des impacts positifs dans tous les domaines de notre vie, y compris nos relations. 

Très comparable à un temps de méditation ou de prière, c’est aussi un temps idéal pour retrouver sa paix et sa joie au coeur d’une journée ou d’une vie mouvementée.

Lâcher prise sur une rupture amoureuse

Ce premier livre m’est très utile pour effectuer le travail intérieur nécessaire à lâcher prise sur le départ de ma première petite amie. 

J’ai vécu cette séparation assez brutalement. Ce livre m’a aidé à réaliser pleinement que c’était la conclusion naturelle de cette relation. Certes celle-ci était remplie de beauté et de joie. Toutefois, elle était aussi teintée de plus en plus au fil de la relation par mes peurs irrationnelles d’être trompé, trahi, rejeté, mal-aimé. Ces peurs me poussaient à l’irrationnel dans mes paroles et mes actes. J’étais devenu le toxicomane, et elle la dealer, selon la métaphore décrite au chapître 3. 

Ce parasite, tel que l’appellerait Don Miguel Ruiz, a fini par étouffer la beauté dans notre relation. C’est aussi parce que je ne veux plus reproduire les mêmes erreurs que par le passé que j’ai lu ce livre et que je fais de mon mieux pour vivre et appliquer les principes qui y sont exposés.

Pour aller plus loin

N’hésitez pas à lire le livre culte de l’auteur : Les Quatre Accords Toltèques, dont vous avez peut-être déjà entendu parler. C’est sur les bases de ce livre-là que l’auteur a écrit La Maîtrise de l’Amour. C’est aussi ce livre qui a lancé la carrière internationale de l’auteur. Il l’a écrit à la suite d’une expérience de mort imminente. Il y parle des 4 principes de vie qui permettent de “combattre le parasite”, comme il dit, qui limite notre bonheur et notre épanouissement.

Je serai heureux d’avoir ton avis. Dis moi aussi ce que tu as aimé, ce qui te parles, ce qui t’as interpellé dans cette chronique ! Dis moi si tu comptes lire ce livre, ou si tu l’as déjà lu.

Dites moi aussi si un livre t’intéresse particulièrement et que tu aimerais une chronique dessus ! (Je ne te promets rien, mais dis toujours ;p)

A bientôt !

With love <3

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