The Mountain Is You, Autosabotage
Amour de soi

The Mountain Is You – Un livre sur l’autosabotage

Bienvenue à toi!

Comment vas-tu? Dis moi dans les commentaires 😉

Voici la chronique de ma lecture du livre de Brianna Wiest « The Mountain Is You, Transforming Self-Sabotage Into Self-Mastery ». Tu vas le voir, ce livre peut avoir un gros impact sur tes relations!

Pour voir ce que j’applique concrètement de ce livre et ce que j’en ai retenu, tu peux aller faire un tour sur mon Challenge Relation ! Il s’agit de ma série hebdomadaire où je crée des challenges et des jeux, à moi bien sûr, et à toi aussi! Si tu as envie de progresser et de vivre une vie plus épanouie dans tes relations, notamment amoureuses, c’est le bon endroit ! 😉

Table des matières

Petit avertissement

J’ai lu ce livre en anglais (je n’ai pas trouvé de version française) donc il y a d’éventuelles imprécisions dans la traduction :-p. Aussi, ce résumé reflète ma manière personnelle de comprendre ce livre et son message. Je ne prétends pas retranscrire fidèlement le message de Brianna Wiest :).

Introduction

Brianna Wiest nous donne le message central de son livre : une crise est le symptôme d’un problème plus profond et présent depuis longtemps, sur lequel tu as enfin une prise claire pour avancer. Tes plus grands problèmes sont tes plus belles opportunités de grandir et d’avancer vers tes rêves.

Une crise est le symptôme de deux besoins en toi qui se contredisent, l’un conscient et l’autre inconscient.

Tu es la montagne. TU es ton propre obstacle. Tu es la source de tes challenges.

Chapitre 1 – The mountain is you

L’autosabotage est l’expression d’un besoin inconscient. Il est donc essentiel à mettre en œuvre pour grandir. Il n’est pas toujours immédiatement évident. C’est un mécanisme de défense. Brianna nous parle de Carl Jung qui racontait qu’enfant il avait des évanouissements épisodiques, qu’il avait en fait inconsciemment développés pour éviter d’aller à l’école.

Quand nous « sabotons » une relation, en fait ça peut être aussi parce que nous nous cherchons nous-même, bien que nous ayons peur d’être seul. L’autosabotage vient parfois d’une peur irrationnelle – peur des araignées, des ascenseurs, etc – qui peut être le reflet d’une peur plus profonde.

(Exemple personnel, peut-être pertinent: j’ai eu très peur des araignées durant le plus clair de mon enfance, jusqu’à ce que je sois en couple avec ma première copine, et peu après…c’est comme si je m’étais réconcilié avec cette féminité que je voyais dans les araignées, et qui ne me fait depuis plus peur, ou en tout cas beaucoup moins.)

L’autosabotage vient d’associations inconscientes négatives. Par exemple, si tu penses que l’argent est sale et que les riches sont mal intentionnés – à cause de ton environnement social dans ta jeunesse, des expériences négatives…- tu auras du mal à en gagner toi-même.

L’autosabotage vient aussi de l’inconfort de l’inconnu. Nous avons parfois plus de mal à accepter ce qui ne nous est pas familier, même lorsque cela peut nous apporter le bonheur. Gay Hendricks parle d’ailleurs de « tolérance au bonheur ».

L’autosabotage vient des systèmes de croyance. Tes croyances sont primordiales car tu vas toujours tendre, consciemment et inconsciemment, à les réaliser dans ta vie. Si tu es malheureux, c’est car tu penses au moins inconsciemment le mériter.

Comment sortir du déni? Tu dois décider que ton amour de toi-même est plus grand que ton autosabotage. La première étape est donc de prendre pleinement ta responsabilité.

Exercice : Note chaque problème auquel tu fais face aujourd’hui. Sois le plus précis possible.

Le chemin commence là ou tu es maintenant. C’est normal d’être tout en bas de la montagne, de n’avoir aucune idée de comment la gravir. C’est l’endroit idéal pour commencer ton voyage. Ton voyage commence avec cette décision : plus jamais tu ne te sentiras comme ça. C’est ta prise de responsabilité personnelle.

Le changement doit être le choix le plus confortable pour toi. Laisse la rage te consumer à l’intérieur de toi-même, car la colère est un moteur de transformation.

Prépare toi à un changement radical. C’est cette peur du changement radical qui suit une transformation intérieure qui freine souvent les gens. Tu dois être prêt à voir tous tes repères changés. A perdre tes amis, tes relations, à être rejeté, malaimé, incompris. A voir ta zone de confort et ta vision de la vie radicalement changés.

Laisse tomber ton ancien toi, tu retrouveras tout en infiniment mieux de l’autre côté.

Chapître 2 : L’autosabotage n’existe pas

L’autosabotage n’a rien de malveillant ni même d’accidentel. C’est un moyen que nous employons pour nous protéger. BW part du constat que la nature humaine est capable de faire tout ce qu’elle veut, peu importent les conséquences de ses actions. Si elle fait quelque chose en particulier, ce n’est donc pas un hasard. L’ « autosabotage n’est qu’une apparence. A tous tes plus grands rêves, il existe des inconvénients : réfléchis à ce que tu perdrais si tu les réalisais. Là est peut-être la source de ton « autosabotage ».

Un signe courant de l’autosabotage est la résistance. Celle-ci est le fait de ralentir notre progression vers quelque chose de positif pour nous. Il faut identifier la source de cette résistance. Est-ce une peur associée à l’atteinte de notre objectif?

Nous sommes programmés pour le confort et non pour le bonheur. Selon Gay Hendricks, nous avons un niveau de bonheur que nous pensons inconsciemment mériter. Lorsque nous le dépassons, selon lui, nous nous autosabotons pour revenir à un niveau plus confortable. Pour dépasser cette limite invisible il faut la changer,en se félicitant lorsque nous sentons que nous l’atteignont et en la repoussant doucement, par étapes, en persévérant.

Comment exploser la limite du bonheur de Gay Hendricks ?

  1. En prendre conscience
  2. Clarifier ce que tu veux vraiment
  3. Faire un plan pour fleurir sur le long terme 🙂
  4. Persévérer et accueillir les moments où tu as envie de fuir et d’abandonner

Le perfectionnisme ne signifie pas d’exiger la perfection dès ton premier essai. Le perfectionnisme est de pratiquer encore et encore jusqu’à atteindre la maîtrise. La première attitude nous empêche d’agir, la deuxième attitude nous y encourage. Passe à l’action, ne t’inquiète pas. C’est normal d’être imparfait! Tout le monde l’est au départ. C’est agissant que tu progresses vers la perfection.

Aptitudes limitées à gérer les émotions: les émotions négatives font partie de la vie. Accepter seulement le positif, ce serait vivre seulement la moitié de ta vie. Il y a trois étapes pour cela (oui, il y a des étapes pour tout!) :

  1. Clarifier la source de tes sentiments
  2. Reconnaître tes sentiments, les accepter
  3. Décider de comment tu vas changer ces émotions

Cela n’est pas sans rappeler les étapes dont parle Thomas d’Ansembourg dans son livre.

Justification ou excuse

Il n’y a pas de justification valable pour ne pas agir pour avancer vers tes rêves et commencer à accepter de vivre tes émotions douloureuses enfouies.

Fais au moins une action concrète tous les jours pour avancer vers ton objectif.

Concentre toi sur ce que tu fais et sur ce que tu as fait, non sur ce que tu voulais faire.

  • Désorganisation: le désordre crée la distraction. Il faut donc avoir des espaces de vie propres et organisés. Le désordre est une excuse de plus pour ne pas avancer vers tes rêves. Commence doucement, en rangeant une pièce pour commencer, ou même une étagère. Crée un espace de détente près de ton lit. Crée un planning. La propreté et l’organisation vont devenir ta seconde nature, laisse toi le temps, et tu verras que tu seras beaucoup plus serein.
  • L’attachement à ce que tu ne veux pas vraiment. Parfois, nos objectifs sont ceux d’une version de nous trop jeune et/ou trop dépendante du regard des autres. Il peut être donc utile de réajuster nos objectifs. Demande toi ce dont tu as vraiment envie. Laisse de côté ta fierté.
  • Le jugement des autres
  • La fierté: quand nous prêtons trop attention au regard imaginé des autres
  • La peur du succès: la culpabilité, le sentiment de ne pas mériter.
  • La peur de l’échec
  • Les habitudes malsaines
  • Être « occupé »
  • Passer du temps avec les mauvaises personnes
  • S’inquiéter de manière irrationnelle

Les indices qui suggèrent que tu t’autosabotes

Si tu prêtes particulièrement attention au négatif dans ce que tu fais et dans le regard que les autres ont sur toi, si tu n’acceptes pas de vivre tes émotions il est possible que tu t’autosabotes. Des pistes de progression sont de te féliciter déjà pour tout ce que tu es et tout ce que tu fais, et de poser le regard sur ce que tu veux vraiment, d’abord et avant tout.

Chapitre 3 – Tes triggers/déclencheurs sont les guides vers ta liberté

Brianna Wiest définit les triggers comme l’effet des phénomènes sur notre intérieur: nos émotions, nos pensées….

Ces phénomènes en eux-même ne sont pas une information utile pour nous. Ce sont nos réactions à ces phénomènes qui sont à prendre en compte.

Pour nous aider, BW donne une grille de lecture des émotions négatives courantes: colère, tristesse, culpabilité, jalousie, embarras, ressentiment…

Plutôt que de chercher à nous aider à les dépasser tout de suite, elle nous invite d’abord à comprendre leur origine, ce que ces émotions signifient pour nous. Elle nous apprend à les positiver (la colère, par exemple, est un moteur de changement positif, si elle est canalisée).

Elle rappelle que l’autosabotage, c’est une partie de nous – besoin, émotion… – que nous n’avons pas reconnue, pas complètement validée. D’où l’importance de reconnaître toutes nos émotions, même fortement désagréables: elles sont la chemin qui mène à notre croissance. Ces émotions sont l’expression de ton subconscient qui veut communiquer avec toi.

Comment « suivre ses tripes », en faisant la différence entre l’instinct véritable et la peur?

La réponse de BW, répétée dans les chapitres qui suivent, est sans appel: l’instinct, passant par les sensations, les émotions, et les pensées, concerne le moment présent. Elles t’informent sur maintenant. Si tu as un instinct de ce qui va se passer, c’est une projection, un produit de ton imagination, et c’est probablement faux. L’instinct suit l’expérience et ne la précède pas.

L’instinct et les pensées intuitives sont toujours directes, calmes, et gentilles, même si elles te disent quelque chose de désagréable ou que tu as du mal à entendre ou accepter. Elles ont tendance à être spontanées (sans stimuli externe), légères, presques silencieuses, et tendent à résoudre tes problèmes pluôt quà en créer. La peur et les pensées intrusives, au contraire, sont intenses, irrationnelles, saisissantes, basées sur un stimuli externe, persistantes, et peuvent provoquer de la panique en toi.

Chapitre 4 – Développer l’intelligence émotionnelle

L’intelligence émotionnelle est fondamentale pour que tu puisses avancer sainement dans ta vie. Elle est de plus en plus étudiée scientifiquement aujourd’hui.

L’intelligence émotionnelle, c’est quoi ?

C’est la capacité à comprendre et à gérer nos émotions. Elle est essentielle pour ne pas s’autosaboter.

Ton cerveau est fait pour résister à ce que tu veux vraiment

Cela, pour deux raisons:

  • Nous savons inconsciemment que si nous atteignons nos objectifs, nous nous en fixerons de plus grands encore. Pourquoi ? Car nous sommes habitués à l’état de « vouloir », et l’état d’ « avoir » serait inconfortable.
  • Parfois aussi, nous avons peur de ne pas les atteindre et pour nous protéger nous associons des croyances négatives au fait de les atteindre, par exemple en jugeant les gens qui les ont atteints.

Ton inconscient filtre ce qui vient à ton attention, en fonction de tes croyances. C’est pourquoi tout changement est inconfortable, au départ : il implique un changement de ce filtre inconscient, qui est plus lent et progressif que ta prise de décision de changer.

On ne change pas soudainement, mais progressivement

Le déclic qui change toute ta vie n’arrivera jamais. Si un tel déclic arrive en apparence, ce n’est que la partie visible d’une longue suite de micro-changements progressifs qui ont fini par s’accumuler.

Commence petit. Vraiment tout petit. Si tu veux changer toute ton alimentation, par exemple, commence par changer une seule petite partie d’un seul repas. Concentre toi sur cela. Puis répète ce changement, jusqu’à ce que ça devienne naturel.

L’esprit humain est « antifragile« 

Cela veut dire qu’il progresse et grandit grâce à l’adversité. On peut donc choisir une adversité qui est constructive, un challenge qui en vaut la peine.

Un nouveau changement crée un choc d’ajustement

Tout changement dans ta vie sera d’abord inconfortable avant que tu t’y habitues. C’est le choc d’ajustement. Quels en sont les signes ? Anxiété, irritabilité, hypervigilance, etc. Ils surviennent lorsque nous atteignons un objectif ou que sommes sur le point de l’atteindre. Ils ont deux principales causes:

  1. la peur de perdre ce que nous venons d’acquérir enfin
  2. la déception de constater que ce n’est pas ce à quoi nous nous attendions

Comment surmonter le choc d’ajustement ? L’auteur donne des exemples et des cas particuliers. L’idée est de te laisser le temps d’ajuster progressivement tes habitudes.

La « pensée psychique » n’est pas la sagesse

Par « pensée psychique », l’auteur veut parler des prétendues intuitions que nous croyons voir dans nos ressentis émotionnelles et dans nos pensées qui surviennent, alors qu’elles ne sont que le reflet de notre état émotionnel présent. Elles ne représentent rien d’autre. Nos pensées sont sous l’influence des biais cognitifs suivants:

  • le biais de confirmation: nous sommes plus attentifs aux stimuli extérieurs qui confirment nos croyances déjà établies.
  • le biais d’extrapolation: nous prédisons notre futur en nous basant sur notre passé.
  • L’effet de projecteur: nous pensons être au centre du monde. En réalité, tout le monde se fiche des derniers instants embarrassants que tu as vécus, il n’y a que toi qui t’en rappelles!
  • Il y en a bien d’autres…(ajout personnel: une liste assez complète des biais cognitifs connus est disponible ici)

La pensée psychique est une projection. Pour en sortir, concentre toi sur ce qui est – le présent.

Les lacunes logiques te donnent une profonde anxiété

Si tu expérimentes une profonde anxiété de manière régulière, c’est que tu réagis à un problème comme si c’était une menace immédiate.

Qu’est ce qu’un biais logique?

Un biais logique, c’est quand nous associons notre émotion – peur, panique – à l’issue d’une situation. Si tu ressens une peur vis-à-vis des avions, tu vas agir comme si les avions étaient dangereux. Une solution pour dépasser ce biais peut être de vivre cette situation, afin de réaliser que tu es au-dessus de celle-ci.

La force mentale, c’est d’avoir confiance en ta capacité à tout surmonter.

(ajout personnel: on entend parfois dire sur un ton sibyllin : « s’il t’arrive quelque chose, c’est que Dieu/la Vie a estimé que tu étais prêt.e à le vivre ». Si tu as une foi quelle qu’elle soit, cette phrase est peut-être une bonne manière d’acquérir la force mentale)

Les déductions erronées t’empêchent de réussir

Lorsque tu es anxieux, en particulier si tu as un mental développé, tu as tendance à interpréter tout stimuli comme un danger potentiel. Cela fait partie des fonctions évolutives naturelles de ton cerveau.

Qu’est ce que c’est, une déduction erronée?

C’est le fait de tirer d’un fait quelconque des conclusions hâtives. Par exemple, se faire convoquer par son boss = être viré OU augmenté. (ajout personnel: cette observation de Brianna Wiest renvoit à un des 4 accord proposés par Don Miguel Ruiz : « Ne faites pas de supposition »)

Comment les corriger ?

La première étape est d’en prendre conscience. La seconde étape est d’accepter que les corriger complètement prendra du temps, surtout si on fonctionne ainsi depuis des années.

L’inquiétude est le système de défense le plus faible

Bien que les crises et les dépressions soient les sources d’inspiration de certains artistes (Woody Allen… :)), elles ne sont pas nécessaires.

Nous nous inquiétons car nous croyons inconsciemment à tort que cette inquiétude nous protège. C’est l’inverse, en fait.

Le « T’inquiète, ça va bien se passer » ne marche pas souvent. En revanche, nous pouvons remplacer l’inquiétude par des pensées constructives : voir l’émergence d’un problème comme une opportunité, imaginer comment une personne qui nous inspire agirait à notre place…Plus profondément, nous pouvons reconnaître que nous n’avons pas besoin de l’inquiétude, nous méritons une vie heureuse.

Chapitre 5 – Libérer le passé

Notre corps et nos cellules se renouvellent régulièrement, et nos émotions encore plus régulièrement. Le second point s’apprend et se pratique, d’où l’idée de ce chapitre.

Comment commencer à lâcher prise

Cela ne peut pas être forcé, ni instantané. C’est un processus difficile voire inenvisageable selon notre degré d’attachement et d’engagement passé.

Pour lâcher prise sur quelque chose, il faut réaliser que tu n’as pas d’autre choix, que tu ne peux plus continuer ainsi. Tu dois t’autoriser à construire quelque chose de nouveau, d’excitant, qui te passionne.

Autorise toi à t’effondrer.

Tu n’es pas pas obligé de lâcher prise si tu ne veux pas. Par contre, construis-toi une vie qui t’inspire, dans tous les cas.

Le temps fera son effet, de toute façon.

(note personnelle: ce paragraphe me touche particulièrement car j’ai vécu une rupture amoureuse douloureuse qui a été le point de départ de ce blog)

Le secret psychologique pour libérer les vieilles expériences

Le secret est de plonger dans la mémoire de cette expérience en te concentrant sur la sensation corporelle qui te dérange. Tu peux alors réconforter et aider la partie blessée en toi. Tu peux alors identifier la cause profonde de ton attachement, ton besoin réel, et travailler pour y répondre dans le présent.

(note personnelle: je crois que mon besoin réel, derrière la douleur de ma rupture amoureuse, était celui d’être reconnu et aimé par une personne, tel que je suis, dans mon unicité et ma particularité, sans aucun jugement et dans une acceptation profonde. L’idée de ma démarche, aujourd’hui, c’est donc de me donner ça à moi-même, d’abord, avant de l’attendre de qui que ce soit. A toi d’identifier aussi quel est ton besoin réel! Et de voir ce que tu peux faire pour y répondre toi-même…)

Incline toi devant ce qui te hante.

Abandonner les attentes irréalistes

Le changement commence par l’acceptation de toi-même et du présent, dans toute son insatisfaction.

C’est la première étape indispensable. Pour vivre vraiment, sois-toi même. Tu as le droit à l’amour et au bonheur au présent, maintenant. N’attends pas d’être parfait car ça n’arrivera jamais.

Ce qui quitte le chemin le rend plus clair

Si quelque chose/quelqu’un quitte ta vie, c’est que cela n’est pas bon pour toi. Ce qui est juste pour toi, tu n’as pas besoin de le convaincre ou de te battre pour qu’il reste près de toi. Cela se fait naturellement.

Se remettre d’un traumatisme émotionnel

Un traumatisme se résoud par la pratique, petit à petit, en expérimentant à nouveau ce qui nous effraie. Ceci, afin de revivre le sentiment de sécurité, exactement là ou nous avions auparavant expérimenté le traumatisme: dans une relation saine par exemple.

(Note: cela rappelle la méthode « douce » de l’auteur Mark Manson, j’en fais d’ailleurs l’expérience dans mes Challenges Relation)

Ce que nous faisons parfois et qui n’est pas constructif, c’est de vouloir ressentir ce sentiment de sécurité non dans le domaine où nous avons été traumatisé, mais en surcompensant dans un autre: l’argent, la réussite sociale, la superficialité, etc.

Eliminer le retard émotionnel

Il y a plusieurs outils pour vivre nos émotions

  • la méditation pratiquée dans l’intention de ressentir et d’accueillir simplement
  • les scans respiratoires: utiliser des respirations lentes et continues pour identifier les sources de tension dans ton corps
  • suer, bouger et pleurer: faire du sport et t’autoriser à ressentir vraiment tout ce que tu ressens.

La santé mentale, c’est d’accepter les émotions négatives, et non de ne pas en avoir.

Que signifie réellement guérir son esprit?

Guérir son esprit est un chemin inconfortable. Il ne nous ramène pas à l’état d’avant le traumatisme mais à un état nouveau et naturel de liberté, d’amour et d’irrévérence, dans lequel notre qualité de vie est devenue notre priorité absolue. Le chemin de « désintégration positive » qui est de reconnaître, de sentir et d’expérimenter pleinement chacune de nos blessures est le chemin que nous devons emprunter. Ce chemin inconfortable mais vrai nous mène vers l’appréciation de chaque instant et de qui nous sommes vraiment.

Avancer ne signifie pas se venger

Ton changement est intérieur et n’a rien à voir avec le regard des autres. Tu es le commencement et la fin de ton histoire. Chacun vit dans son propre rêve, c’est libérateur quand tu le réalises.

Chapitre 6 – Construire un nouveau futur

Après la reconnaissance et la guérison de tes blessures, tu dois te projeter dans qui tu veux être.

Rencontrer ton futur toi de plus haut potentiel

La technique de l’ « enfant intérieur » en psychothérapie est efficace pour se reconnecter à ses désirs et à ses passions cachées. Une autre technique non moins efficace est celle, à l’inverse, de contacter ton futur toi de plus haut potentiel. Pour cela, il y a 4 étapes: d’abord tu dois affronter la peur de faire face à ton toi idéal de plus grand potentiel. Ensuite, tu dois observer son apparence pour t’en inspirer. Puis, tu dois lui demander une guidance, des conseils. Elle doit être bienveillante. Enfin, tu peux imaginer qu’il te remet les « clés » de ta vie future, c’est-à-dire ce dont tu as besoin pour avancer en paix vers la meilleure version de toi-même.

Libérer ton passé dans le champ quantique

Peu importe l’origine de ton traumatisme, si tu en as un, tu vas le ressentir physiquement et aussi dans tes émotions. Ce traumatisme est stocké à un niveau cellulaire dans ton corps. Pour identifier son origine, identifie d’abord la partie de toi qui est tendue. Ensuite, fais ce qui te fait peur jusqu’à ce que tu te sentes en sécurité. Enfin, arrête d’accorder une valeur démesurée à tes pensées et à tes émotions.

Deviens la version la plus puissante de toi-même

Comme dit précédemment, se connecter à son soi du passé ou à son soi du futur au plus haut potentiel peut être profondément bénéfique dans un travail d’introspection.

Pense et agis comme si tu étais la version de toi la plus puissante: la première étape est de mettre ton moi le plus puissant exactement à la place que tu occupes aujourd’hui, et d’observer comment il agirait. La seconde étape est de reconnaître tes faiblesses pour t’accorder le temps de travailler dessus. La troisième étape est d’accepter de ne pas être aimé. Le rejet et le désamour arrive toujours, c’est inévitable, autant l’embrasser et même l’anticiper. La quatrième étape est d’agir conviction selon ce que tu désires vraiment réaliser. La cinquième étape est d’évaluer tes triggers internes: dans toutes les situations de la vie, accepte tes propres réactions et cherches en les causes en toi.

Apprends à valider tes sentiments

C’est le plus beau cadeau que tu puisses te faire et que tu puisses faire aux autres : reconnaître tes sentiments et ceux des autres. Donne leur leur légitimité. Même si tu ne les comprends pas. Tu n’auras plus besoin que les autres valident tes émotions. Si les émotions étaient un cours d’eau, les bloquer avec un barrage ne ferait que les laisser s’accumuler et préparer leur débordement futur. Ça ne veut pas dire qu’il faut supprimer le barrage, mais qu’il faut l’ouvrir régulièrement.

Adopte tes propres principes

Ton état de bonheur actuel ne dépend pas de ta vie extérieure mais de tes principes. Tes principes sont tes règles fondamentales d’action. Ils sont pragmatiques. Ils peuvent concerner l’argent (vivre en-dessous de tes moyens…), les relations (fonder son bonheur sur soi, etc.), l’hygiène de vie (se laver régulièrement…), etc.

Ces principes sont des règles que tu observes peu importe les circonstances de ta vie. Ils sont un investissement à long terme. Ils ne sont pas gratifiants à court terme.

Comment les trouver? Demande toi ce qui est le plus important pour toi et ce que tu veux vivre. Quelles sont les actions quotidiennes qui t’y mèneront le plus efficacement à long terme?

Trouver ton vrai but

Ton vrai but n’est pas ton travail, ou ta relation, même s’il peut prendre cette forme pour un temps limité. Ton vrai but est de travailler sur toi. Ton vrai but n’est pas d’être le meilleur en quelque chose mais de conjuguer tes talents, tes passions, et servir. (Cela, c’est la philosophie de l’Ikigaï! Si tu ne la connais pas, je t’invite à consulter cet article qui m’a beaucoup aidé ! 😉 )

Trouver ce que tu veux faire avec ta vie

Pour quelle cause serais-tu prêt à souffrir? A quoi ressemblerait la meilleure version de toi-même? Que ferais-tu s’il n’y avait personne pour voir ce que tu fais de ta vie? Pour quoi es-tu le plus naturellement doué? Quelle serait ta journée idéale? Comment veux-tu qu’on se rappelle de toi après ta mort?

Brianna Wiest t’invite à te pencher sur toutes ces questions.

Paradoxalement, ce sont les épisodes de souffrance de leur vie qui font découvrir à beaucoup de gens leur engagement profond, ce qui leur tient vraiment à coeur.

Chapitre 7 – de l’autosabotage à la maîtrise de soi

Contrôler versus supprimer tes émotions

Comme l’ont compris les bouddhistes, contrôler ton esprit c’est avant tout le laisser agir comme bon lui semble, tout en régulant ta propre réaction face à lui.

Faire la différence entre le contrôle et la suppression de nos émotions est délicat. La différence clef est que le premier processus est effectué consciemment, tandis que le second ne l’est pas.

Apprendre à te faire confiance à nouveau

La paix intérieure est la première étape pour développer ta force mentale. C’est savoir se connecter en permanence à la confiance et à la connaissance profonde que, au fond, tout est bien.

Créer des buts alignés

Se fixer comme but d’être heureux appelle automatiquement, par principe d’inversion, un penchant de malheur, pour compenser. La paix intérieure se situe entre les deux. C’est être en paix avec chaque instant que tu vis.

Nous perdons la paix intérieure en grandissant par mimétisme de notre environnement. La plupart des gens ont peur de rencontrer leur enfant intérieur, c’est-à-dire des émotions intenses, douloureuses et mal soignées qui remontent à l’enfance. Cela les empêche de se reconnecter à eux-même. Il faut donc premièrement prendre soin de lui pour avancer.

Trouver ta paix intérieure

Trouver sa paix intérieure, c’est savoir prendre une décision difficile mais bénéfique sur le long terme. C’est reconnaître que la paix intérieure est la seule paix possible, car la seule sur laquelle tu as le contrôle.

Brianna Wiest t’invite à te remémorer tout ce qui dans les années qui ont précédé aujourd’hui t’as inquiété intensément, toutes les situations en apparence inextricables, et tous les moments de joie et de paix authentiques. Tires en les conclusions nécessaires…qu’est-ce que cela t’apprends sur ton fonctionnement?

Se détacher de l’inquiétude

C’est un choix que tu peux faire consciemment, à chaque fois que tu sens que ton cerveau commencer à divaguer vers des possibilités invraisemblables. C’est ta sagesse intérieure que tu peux choisir.

Se rappeler qu’un sentiment n’est pas un fait

Cela renvoit au chapitre 4 (la pensée psychique n’est pas la sagesse). Tes émotions et tes pensées t’informent sur tes émotions et tes pensées présentes. C’est tout et rien d’autre!

Devenir fort mentalement

Le meilleur moyen de devenir fort mentalement est de faire face à des challenges de taille.

Quelques directions supplémentaires:

  • Faire un plan d’action détaillé dans le temps.
  • Prendre du recul: à l’échelle de l’univers, nous sommes de simples poussière d’étoile. Notre vie dure un instant dans l’éternité. Il y a des milliards d’êtres humains comme toi (sauf si tu es Will Smith dans Je suis une légende)
  • Tu n’es pas censé tout savoir, tout connaître. Tu as le droit de demander de l’aide.
  • Fais attention à ne pas faire de lacunes logiques (cf. chapitre 4)
  • Arrête de croire en la vérité de tes impressions momentanées.
  • Réalise que tu es responsable de ce qui t’arrive
  • Accepte de ressentir les émotions inconfortables
  • Concentre toi sur ce sur quoi tu as un contrôle, à savoir tes actions présentes
  • Parle à quelqu’un de confiance si tu as du mal avec tes émotions
  • Laisse toi le temps 🙂
  • Ecoute tes signaux corporels et tes réactions émotionnelles, elles ne sont pas anodines

Comment kiffer sa life (en bon français: Comment profiter pleinement de sa vie)

  • Quand on va mal, essayer d’aller bien ne fonctionne pas, il faut d’abord être neutre.
  • Arrête d’essayer d’être heureux, vis simplement dans le présent.
  • Pour vivre une vraie connexion avec les gens avec qui tu es en relation, arrête d’essayer de t’imposer, de dominer quoi/qui que ce soit.
  • Le vrai bonheur est dans les petites choses, les petites joies anodines et insignifiantes.
  • Quand tu as la chance de développer des relations avec des gens qui t’aiment et que tu aimes réellement, nourris ces relations. C’est bon pour ta santé, dit la science.
  • Tu peux apprendre toute ta vie, et de chaque expérience.
  • Ce à quoi tu donnes de l’énergie de manière régulière grandit et se développe. Choisis donc avec attention ce à quoi tu donnes de l’attention 🙂
  • Chaque challenge que tu rencontres est une opportunité!
  • Prends du temps pour ne rien faire, et aussi pour jouer.

Devenir maître de soi

Les plus grands challenges de ta vie sont les signes que la destinée t’envoie pour te faire comprendre la grandeur de qui tu es au plus profond de toi. A la fin de ta vie, avec du recul, tu verras ces challenges passés qui sont aujourd’hui pourtant tes montagnes comme des wake-up calls intérieurs t’appelant à devenir la meilleure version de toi-même.

Un jour la montagne va disparaître. Les muscles intérieurs (et extérieurs?) que tu as acquéris en la gravissant seront, eux, toujours là. C’est tout l’intérêt et le sens de la montagne! 😉

Les 5 points essentiels du livre

« The Mountain Is You » de Brianna Wiest vise à t’aider à surmonter les obstacles mentaux et émotionnels et à parvenir à l’épanouissement et à ta transformation personnelle.

Voici les 5 principes essentiels du livre (enfin, ceux que j’ai retenus) :

  1. Ecoute tes émotions, même et surtout si tu ne veux pas les écouter. C’est le chemin vers la paix et le bonheur que tu cherches
  2. Tes obstacles sont là pour te faire grandir
  3. Une clef pour avancer dans ma vie est de me projeter dans la version de moi future qui a réalisé mon plus grand potentiel
  4. L’autosabotage est parfois une aide positive pour nous aider à avancer et éventuellement à nous remettre sur le bon chemin
  5. L’autosabotage reflète aussi parfois les croyances négatives erronées que nous associons inconsciemment à notre objectif 🙂

Un impact concret de ce livre dans ma vie

Ce livre a provoqué un déclic, de par un seul des exercices que recommandait l’auteur: celui d’imaginer que notre nous-même « de plus grand potentiel » était à notre place dans notre vie, et de le sentir agir à travers nous! Cela m’a donné des indications vraiment chouettes sur la direction à plus long terme que je veux donner à mon aventure, et à celle de ce blog: une aventure humaine 😉

Bravo et merci!

Merci et bravo d’avoir lu cette chronique! Dis moi en commentaire le message n°1 que tu as retenu de l’auteure de ce livre et quel impact concret il va avoir dans ta vie!

A très bientôt 🙂

Love <3

Maxime

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